Je vais vous conter ici les dessous du fundraising après 2 longues semaines de bons et loyaux services. Ou plutôt sévices.
Premièrement, il est drôle de voir comment la paye fonctionne. Seules les matinées de travail sont comptées. C'est-à-dire que vous devez être sur le pont tous les jours du lundi au vendredi pour être payer pour 20 heures/semaine. Vous êtes prévus pour travailler toute la journée, sachant que l'après-midi compte pour du beurre en termes de salaire. Vous travaillez pour vous en essayant de dépasser le quota de 5 engagements par semaine et ainsi vous permettre de toucher 75 $ par engagement.
Encore faut-il en faire un ! Parce que c'est sur le terrain que la réalité émerge... En formation, l'équipe vous présente le taf comme une poule aux oeufs d'or très féconde vous permettant de gagner quasiment 1 000 $ par semaine. Méfiant sur ce point, j'ai bien fait de ne pas compter sur ce pactole. Dans la jungle urbaine, seule votre manager signe des gens. Et au forceps. Devant tenir le crachoir près d'une heure une personne pour avoir une malheureuse signature. En une semaine, disposant d'une équipe de 4 (5 le premier jour) nous avons réalisé 8 signatures. Au lieu des 30 espérées pour remplir les objectifs minimums ! Nous étions 3 nouveaux dans l'équipe, seul 1 a réussi à signer quelqu'un de la semaine. Moi et un de mes collègues avons fait chou blanc en 30 h de travail.
Pourquoi ?
-En majeure partie à cause de la localisation ! Trois jours entiers dans des trous perdus à rencontrer des gens sans emplois, des femmes aux foyers qu'on ne peut pas signer, des personnes retraitées payées par le gouvernement ou d'autres qui ne pouvaient pas se le permettre.
-Une journée dans le centre ville, devant un tribunal. Lieu où les gens profitent de leurs seules pauses pour aller chercher un café au coin ou juste manger avant de repartir au boulot.
Au final, j'ai eu des demies-signatures à mon tableau de chasse à cause de ces motifs :
-4 filles trop jeunes, n'ayant pas l'âge requis : 21 ans.
-une dame donnait déjà grâce à son travail. Puisqu'il faut savoir qu'en Australie, vous pouvez directement retirer de l'argent de votre salaire le jour de votre paie pour leur donner à l'œuvre de charité de votre choix.
-3 m'ont dit comme le Terminator, je reviendrais. Revenir de la pause déj', à la fin de leur journée de travail, de la plage. Mais personne ne revient jamais. Peut-être partent-ils vers un endroit dont on ne revient pas d'ailleurs...
-12 582 personnes voulaient me filer du cash.
En bref, je ne regrette pas ce travail trop fatigant, trop long, trop peu payé et peu gratifiant.
Parce que j'ai oublié de préciser comme une cerise sur le gâteau, le salaire annoncé a changé. De 17 dollars de l'heure, il fallait comprendre brut. Un détail non précisé ! Ce qui passe la paye à 12 dollars, à savoir le plus bas tarif que vous pouvez avoir dans ce pays. Si on ajoute les 3 h de trajet aller/retour quand vous vous déplacez, on peut juste qualifier ça d'arnaque.
Pour le prochain taf, j'essaierais donc moins d'aider mon prochain, ça payera plus.
mercredi 16 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
Do you know what i mean ?
Aujourd'hui 2ème jour de ce fabuleux boulot, situé dans les rues du middle of nowhere : Penrith. Ce petit coin est situé à plus d'une heure de train ressemble un peu... au Pas-de-Calais. Par sa population surtout. Rempli de gens sans emploi, de familles nombreuses et de personnes en état d'errance profonde, Penrith n'est pas vraiment the place to be, et encore moins l'endroit pour engager des personnes prêtes à donner 25 $ par mois à une ONG.
Bref, j'arrête les mauvaises blagues sur une région non loin de la mienne et je passe à ce qui me fait raconter tout ça. Entre deux discussions sur le trottoir, je me retrouve à aborder un sympathique bonhomme qui en voyant mon flamboyant polo bleu Cancer Council me dit :
-Je l'ai déjà ! (en souriant)
-Cool c'est super !
-Non, je l'ai déjà... (moins souriant)
-Oh... bah merci alors !
Et là, je réfléchis. Je me demande donc ce qui peut être dérangeant dans le fait d'être déjà donneur pour le Cancer Council. Et la révélation est apparue. Le gars ne me signalait pas qu'il était donneur, il voulait me dire qu'il avait un cancer ! Je ne pensais pas dire une fois dans ma vie à quelqu'un qui me dit qu'il a le cancer : "Super ! C'est fantastique ! Et puis merci hein, fais passer le message !"
Un malentendu assez glauque qui aura au moins marqué une deuxième journée de disette placée sous le seau de la désorganisation où la personne qui est censée nous gérer ne savait pas où aller et prenait un malin plaisir à toujours être sur notre dos. Heureusement, elle prend des vacances. Nous aussi par la même occasion...
Bref, j'arrête les mauvaises blagues sur une région non loin de la mienne et je passe à ce qui me fait raconter tout ça. Entre deux discussions sur le trottoir, je me retrouve à aborder un sympathique bonhomme qui en voyant mon flamboyant polo bleu Cancer Council me dit :
-Je l'ai déjà ! (en souriant)
-Cool c'est super !
-Non, je l'ai déjà... (moins souriant)
-Oh... bah merci alors !
Et là, je réfléchis. Je me demande donc ce qui peut être dérangeant dans le fait d'être déjà donneur pour le Cancer Council. Et la révélation est apparue. Le gars ne me signalait pas qu'il était donneur, il voulait me dire qu'il avait un cancer ! Je ne pensais pas dire une fois dans ma vie à quelqu'un qui me dit qu'il a le cancer : "Super ! C'est fantastique ! Et puis merci hein, fais passer le message !"
Un malentendu assez glauque qui aura au moins marqué une deuxième journée de disette placée sous le seau de la désorganisation où la personne qui est censée nous gérer ne savait pas où aller et prenait un malin plaisir à toujours être sur notre dos. Heureusement, elle prend des vacances. Nous aussi par la même occasion...
mercredi 2 décembre 2009
Arrest Yourself
Laissez-moi donc vous raconter comment se déroule une formation de 2 jours pour être fundraiser. Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est tout simplement être le type de personne qui vous emmerde profondément lorsque vous vous promenez dans le centre de Lille. Tranquillement en train de vous balader, un individu au t-shirt fortement coloré vous arrête et vous demande :"Vous avez 2 minutes pour Greenpeace/Amnesty International/WWF/La fédération des catcheurs de l'outre atlantique/Le groupouscule des amoureux des loutres des DOM-TOM/La confrérie des chasseurs à la dynamite ?".
Bien entendu, sorti de votre promenade revigorante, vous lui répondez la plupart du temps :
-Non.
-Désolé.
-Je n'ai pas le temps/Je suis pressé/Je vais rater le métro.
-J'ai pas d'argent.
-le silence du vent, à savoir ignorer la personne tout simplement. Ou mieux, vous accélérez le pas.
Me donc voilà à présent, démarcheur pour le Cancer Council. Parce que vous ne le savez peut-être pas, en tout c'était mon cas, mais l'Australie a des gros problèmes avec le cancer. Sur la totalité de leur espérance de vie, 1 homme sur 2 sera concerné et 1 femme sur 3 également. Cela représente un nouveau cas toutes les 5 minutes. Ils disposent également du plus haut taux de cancer de la peau au monde.
Pour nous permettre de sensibiliser les gens et de pouvoir les arrêter de manière efficace, on nous a donc appris les 6 gestes à faire pour les stopper, à écrire notre speech en mélangeant savamment stats marquantes et quelques phrases essayant de convaincre le chaland. Parce qu'il faudra tout de même réussir à faire investir 25 dollars minimum par mois à nos chers "clients". Cela peut faire beaucoup mais au final, ça ne représente que 2 cafés par semaine. L'argument principal pour promouvoir ce type d'engagement. En plus, le tout est déductible d'impôt, ce qui peut toujours servir.
A part ça, la formation consistait surtout dans le premier jour à écouter une petite allemande ultra énergique nous expliquant tous les aspects du taf. Ce qui me rappelle que le donneur moyen doit avoir plus de 21 ans, travailler plus de 25 heures et doit donner de l'argent sur 3 ans. Un autre chiffre étonnant : en moyenne, l'Australien donne de l'argent à 3 ONG différentes par mois. Impressionnant. Des jeux de rôles multiples le 2ème jour nous ont permis de se mettre en situation. L'occasion pour moi de montrer à la formatrice que j'étais bien là dans la salle.
En effet, la faute au hasard, je me suis retrouvé en fond de "classe". Donc la dame ne m'a pas vu et se demandait ce que je foutais un peu. Un sentiment d'injustice m'a envahi à la sortie de ce premier jour. Comme un délit de faciès pour la seule personne qui n'est pas anglophone de naissance dans ce groupe de 24 personnes, à moitié rempli d'anglais. Sachant que la plupart de mes camarades n'avaient pas plus ou moins ouvert la bouche que moi. Remonté, j'ai donc pris la place du premier rang le lendemain, quitte à inonder de réflexions et de réponses. Et j'ai fait mon trou, bim !
J'ai donc récupéré mon petit polo, une casquette et un badge avec une photo où j'ai l'air d'avoir déjà fêté mes 35 ans. La faute sûrement à une nuit écourtée par une insomnie surprise. En tout cas, il est surprenant de voir comment le pays ne se gêne pas pour écrémer les effectifs en pleine formation. Nous sommes passés de 24 à 16, ce qui fait d'ailleurs penser que lors du recrutement, ils se sont laissés des personnes à dégager. Une pensée largement appuyée par la présence de personnes qu'on qualifiera d'insolites comme un Snoop Dogg aux cheveux courts, une Daria obèse ou encore un golfeur ultra bourrin.
S'ensuit 2 jours de formation sur le terrain par plages de 2 h. Le premier jour, c'est à Wake Up que ça se passait, usine à backpackers par excellence. Nous devions juste parler à nos jeunes semblables et les informer, histoire d'être à l'aise avec le speech et de ne pas gâcher nos chances avec de "vraies" personnes. Résultat excellent puisque j'ai arrêté 11 personnes sur 13 tentatives.
L'anecdote rigolote, c'est que j'ai surtout arrêté 11 filles ! Les stoppant par paquets de 2, sauf pour la dernière, une petite Croate avec qui j'ai pu parler de son très beau pays découvert l'année dernière. Le lendemain, autre chanson avec pour décor l'Opéra. Lieu à touriste et à businessman en recherche de bouffe, c'est la zone Crash Test par excellence. Personne ne s'arrête et la moindre vision du t-shirt envoie leurs regards au fin fond de leurs chaussettes. Expérience plus mitigée donc mais il y a fort à parier que c'était pour nous faire redescendre d'un premier jour trop réussi.
Enfin, je vais quand même aborder la question importante, l'argent, puisqu'il n'y a que ça qui vous intéresse ! Payé 350 dollars la semaine de 20 heures, l'autre partie du salaire se situe dans les commissions. Une fois que vous avez réussi à enrôler 5 personnes dans la semaine, vous touchez 75 boules à chaque nouvel entrant. Sachant que l'objectif du vendeur est d'en faire 15, cela ramène le salaire hebdo à 1000 $ et le mensuel à 4000 ! On ne va pas s'emballer, on verra...
Demain, rendez-vous Hyde Park pour le premier vrai jour !
Bien entendu, sorti de votre promenade revigorante, vous lui répondez la plupart du temps :
-Non.
-Désolé.
-Je n'ai pas le temps/Je suis pressé/Je vais rater le métro.
-J'ai pas d'argent.
-le silence du vent, à savoir ignorer la personne tout simplement. Ou mieux, vous accélérez le pas.
Me donc voilà à présent, démarcheur pour le Cancer Council. Parce que vous ne le savez peut-être pas, en tout c'était mon cas, mais l'Australie a des gros problèmes avec le cancer. Sur la totalité de leur espérance de vie, 1 homme sur 2 sera concerné et 1 femme sur 3 également. Cela représente un nouveau cas toutes les 5 minutes. Ils disposent également du plus haut taux de cancer de la peau au monde.
Pour nous permettre de sensibiliser les gens et de pouvoir les arrêter de manière efficace, on nous a donc appris les 6 gestes à faire pour les stopper, à écrire notre speech en mélangeant savamment stats marquantes et quelques phrases essayant de convaincre le chaland. Parce qu'il faudra tout de même réussir à faire investir 25 dollars minimum par mois à nos chers "clients". Cela peut faire beaucoup mais au final, ça ne représente que 2 cafés par semaine. L'argument principal pour promouvoir ce type d'engagement. En plus, le tout est déductible d'impôt, ce qui peut toujours servir.
A part ça, la formation consistait surtout dans le premier jour à écouter une petite allemande ultra énergique nous expliquant tous les aspects du taf. Ce qui me rappelle que le donneur moyen doit avoir plus de 21 ans, travailler plus de 25 heures et doit donner de l'argent sur 3 ans. Un autre chiffre étonnant : en moyenne, l'Australien donne de l'argent à 3 ONG différentes par mois. Impressionnant. Des jeux de rôles multiples le 2ème jour nous ont permis de se mettre en situation. L'occasion pour moi de montrer à la formatrice que j'étais bien là dans la salle.
En effet, la faute au hasard, je me suis retrouvé en fond de "classe". Donc la dame ne m'a pas vu et se demandait ce que je foutais un peu. Un sentiment d'injustice m'a envahi à la sortie de ce premier jour. Comme un délit de faciès pour la seule personne qui n'est pas anglophone de naissance dans ce groupe de 24 personnes, à moitié rempli d'anglais. Sachant que la plupart de mes camarades n'avaient pas plus ou moins ouvert la bouche que moi. Remonté, j'ai donc pris la place du premier rang le lendemain, quitte à inonder de réflexions et de réponses. Et j'ai fait mon trou, bim !
J'ai donc récupéré mon petit polo, une casquette et un badge avec une photo où j'ai l'air d'avoir déjà fêté mes 35 ans. La faute sûrement à une nuit écourtée par une insomnie surprise. En tout cas, il est surprenant de voir comment le pays ne se gêne pas pour écrémer les effectifs en pleine formation. Nous sommes passés de 24 à 16, ce qui fait d'ailleurs penser que lors du recrutement, ils se sont laissés des personnes à dégager. Une pensée largement appuyée par la présence de personnes qu'on qualifiera d'insolites comme un Snoop Dogg aux cheveux courts, une Daria obèse ou encore un golfeur ultra bourrin.
S'ensuit 2 jours de formation sur le terrain par plages de 2 h. Le premier jour, c'est à Wake Up que ça se passait, usine à backpackers par excellence. Nous devions juste parler à nos jeunes semblables et les informer, histoire d'être à l'aise avec le speech et de ne pas gâcher nos chances avec de "vraies" personnes. Résultat excellent puisque j'ai arrêté 11 personnes sur 13 tentatives.
L'anecdote rigolote, c'est que j'ai surtout arrêté 11 filles ! Les stoppant par paquets de 2, sauf pour la dernière, une petite Croate avec qui j'ai pu parler de son très beau pays découvert l'année dernière. Le lendemain, autre chanson avec pour décor l'Opéra. Lieu à touriste et à businessman en recherche de bouffe, c'est la zone Crash Test par excellence. Personne ne s'arrête et la moindre vision du t-shirt envoie leurs regards au fin fond de leurs chaussettes. Expérience plus mitigée donc mais il y a fort à parier que c'était pour nous faire redescendre d'un premier jour trop réussi.
Enfin, je vais quand même aborder la question importante, l'argent, puisqu'il n'y a que ça qui vous intéresse ! Payé 350 dollars la semaine de 20 heures, l'autre partie du salaire se situe dans les commissions. Une fois que vous avez réussi à enrôler 5 personnes dans la semaine, vous touchez 75 boules à chaque nouvel entrant. Sachant que l'objectif du vendeur est d'en faire 15, cela ramène le salaire hebdo à 1000 $ et le mensuel à 4000 ! On ne va pas s'emballer, on verra...
Demain, rendez-vous Hyde Park pour le premier vrai jour !
vendredi 20 novembre 2009
The Great Big Scum
Back to the future avec un petit laïus pour vous raconter comment c'est passé nos premières recherches d'appartement. Lors d'une nuit d'insomnie du au décalage horaire, je m'en vais sur des sites afin de trouver des annonces de colocs/apparts.
C'est simple, on remplit un profil, on cherche et on contacte les annonces. Quasiment aucune réponse à la clé mais par contre, des personnes me mailent suite à mon profil. Et elles me racontent leurs vies en long, en large et en travers. Et pas qu'un peu. Un petit exemple :
-Bonjour je m'appelle Machine, je vis dans le pays depuis 1772, votre profil m'intéresse beaucoup, vous m'avez l'air d'être beau, intelligent, charismatique, drôle et à la fois doué pour la cuisine et d'une sympathie à toute épreuve. C'est pourquoi je vous propose mon appart de 1 500 mètres carrés en plein centre ville avec une vue magnifique à bord d'un balcon jonché plein sud. J'espère que la chambre double au lit king size à 250 mètres carrés vous conviendra ainsi que le jacuzzi et la baignoire d'angle présents dans votre salle de bain. Pour finir, si vous en avez envie, je vous laisse les clés de la piscine chauffée et du spa.
Sachez qu'actuellement, je suis en Angleterre pour mon travail et que je ne serais pas là avant 2 mois. Cependant, ce n'est pas grave, je peux vous louer l'appartement sans même vous voir puisque qu'une visite ne me permettra pas plus de vous connaître que les mails que nous échangeons.
Je vous remercie de votre gratitude et de l'intérêt que vous avez porté à mon humble domicile.
S'ensuit un mail de notre part hyper emballé et des conditions de plus en plus bizarres.
-Je suis vraiment très contente de votre rapidité à répondre et de la manière dont les choses se déroulent. Pour pouvoir vous louer l'appartement, j'ai besoin d'une série d'informations comme votre nom, votre numéro,etc... afin d'établir le bail.
Nous nous exécutons.
-Merci encore, j'ai hâte de vous rencontrer. Maintenant pour avoir les clés de l'appart', pouvez vous adresser 1 mois de caution et 2 semaines de loyer par virement Western Union à Londres au nom de Catherine Mc Farlane ?
Avant la personne nous avait parlé d'une personne de confiance pouvant nous faire visiter l'appartement et nous donner les clés. Ici tout disparait et arrive l'apparition magique et suspicieuse de ce virement international Australie/Londres. Comme si 2000 dollars se claquait en un clin d'oeil. Une recherche rapide sur Google et on apprend que l'arnaque est courante et que Gumtree (l'un des sites les plus populaires en termes d'appart) est pollué de ce genre de saloperies.
Le plus drôle dans l'histoire, c'est que nous avons eu 2 conversations identiques avec 2 personnes différentes toutes les 2 en Angleterre pour des raisons pros et persos et nous demandant exactement la même chose. De plus, certaines phrases et tournures de mails étaient carrément identiques, assez pour nous convaincre définitivement de la carotte géante que ces annonces cachent.
Alors attention chers voyageurs, si vous entendez parler de Western Union, fuyez en courant ces virements intraçables avant de pleurer vos malheureux dollars égarés...
C'est simple, on remplit un profil, on cherche et on contacte les annonces. Quasiment aucune réponse à la clé mais par contre, des personnes me mailent suite à mon profil. Et elles me racontent leurs vies en long, en large et en travers. Et pas qu'un peu. Un petit exemple :
-Bonjour je m'appelle Machine, je vis dans le pays depuis 1772, votre profil m'intéresse beaucoup, vous m'avez l'air d'être beau, intelligent, charismatique, drôle et à la fois doué pour la cuisine et d'une sympathie à toute épreuve. C'est pourquoi je vous propose mon appart de 1 500 mètres carrés en plein centre ville avec une vue magnifique à bord d'un balcon jonché plein sud. J'espère que la chambre double au lit king size à 250 mètres carrés vous conviendra ainsi que le jacuzzi et la baignoire d'angle présents dans votre salle de bain. Pour finir, si vous en avez envie, je vous laisse les clés de la piscine chauffée et du spa.
Sachez qu'actuellement, je suis en Angleterre pour mon travail et que je ne serais pas là avant 2 mois. Cependant, ce n'est pas grave, je peux vous louer l'appartement sans même vous voir puisque qu'une visite ne me permettra pas plus de vous connaître que les mails que nous échangeons.
Je vous remercie de votre gratitude et de l'intérêt que vous avez porté à mon humble domicile.
S'ensuit un mail de notre part hyper emballé et des conditions de plus en plus bizarres.
-Je suis vraiment très contente de votre rapidité à répondre et de la manière dont les choses se déroulent. Pour pouvoir vous louer l'appartement, j'ai besoin d'une série d'informations comme votre nom, votre numéro,etc... afin d'établir le bail.
Nous nous exécutons.
-Merci encore, j'ai hâte de vous rencontrer. Maintenant pour avoir les clés de l'appart', pouvez vous adresser 1 mois de caution et 2 semaines de loyer par virement Western Union à Londres au nom de Catherine Mc Farlane ?
Avant la personne nous avait parlé d'une personne de confiance pouvant nous faire visiter l'appartement et nous donner les clés. Ici tout disparait et arrive l'apparition magique et suspicieuse de ce virement international Australie/Londres. Comme si 2000 dollars se claquait en un clin d'oeil. Une recherche rapide sur Google et on apprend que l'arnaque est courante et que Gumtree (l'un des sites les plus populaires en termes d'appart) est pollué de ce genre de saloperies.
Le plus drôle dans l'histoire, c'est que nous avons eu 2 conversations identiques avec 2 personnes différentes toutes les 2 en Angleterre pour des raisons pros et persos et nous demandant exactement la même chose. De plus, certaines phrases et tournures de mails étaient carrément identiques, assez pour nous convaincre définitivement de la carotte géante que ces annonces cachent.
Alors attention chers voyageurs, si vous entendez parler de Western Union, fuyez en courant ces virements intraçables avant de pleurer vos malheureux dollars égarés...
lundi 16 novembre 2009
Les petits détails qui changent
Voici un ensemble de choses listées qui sautent aux yeux et qui différent de chez nous:
- Le pommeau de douche n'est pas amovible, ni réglable en hauteur.
- Le fromage, à part le camembert et les tranches, n'existe pas.
- Les yaourts ne sont quasiment pas représentés non plus, avec pour plus grande référence le sacro-saint fromage blanc.
- La bière ressemble à de l'eau gazeuse avec une couleur différente. Heureusement, 2-3 sortes sont quand même buvables.
- Des barbecues sont mis à disposition le long des plages pour faire cuire sa viande. Dans le même type, les voisins organisent souvent un grand barbeuc' le dimanche matin.
- Les feux de circulation sont ultra courts et nécessite d'appuyer sur un bouton pour signaler qu'un piéton veut traverser.
- Les filles ! Chers demoiselles françaises, votre charme et votre goût vestimentaire, je les cherche ici... En effet, "l'australienne moyenne" est belle... de loin. Souvent grande, aux épaules de nageuse accompagnées de seins imposant et blonde, elle possède toujours des choix douteux en matière de mode ainsi que des visages pas toujours très harmonieux. En plus, elles portent des bottes d'hiver à base de fourrure de mouton en plein été.
- Domino's Pizza révèle ici une surprise de taille puisque les pizzas n'ont pas le même gout. Arrosées d'une "garlic oil", elle gagne un coût sucré plutôt désagréable. Heureusement Pizza Hut propose des tarifs abordables en cas d'envie irrépressible.
- On ne peut pas acheter son ticket dans le bus aux horaires de pointe et aux arrêts populaires. Obligation de passer dans un convenience store.
- La nuit ferme tôt. A part dans le quartier gay de King Cross, toutes les boites ou bars ferment aux alentours de 3h. Difficile de trouver un spot animé avant le mercredi soir. Bien dommage.
- Les convenience stores ! Aussi appelés "arnaque ouverte à n'importe quelle heure" qui proposent d'acheter n'importe quel produit à deux fois son prix, directement importé de l'Asie, ce concept est à éviter comme la peste si vous voulez que votre porte-monnaie ne s'en aille pas en courant.
- Hungry Jack's! Le meilleur des fast-foods, Burger King, change ici de nom et écrase encore la concurrence en offrant les meilleurs burgers aux tailles les plus affriolantes et à des prix ultra modiques. Indispensable et incontournable !
- Le climat ? Non je blague, je ne retourne pas le couteau dans la plaie.
jeudi 12 novembre 2009
Let me take you on a trip...
Ces 3 derniers jours, c'était la fête! Location d'un van à 6 entre français pour se faire un petit voyage en direction des Blue Mountains. Massif montagneux hyper étendus (demandez à mon pote Google) à une petite centaine de kilomètres de Sydney, ces montagnes offrent une série de panoramas plus impressionnants les uns que les autres avec horizon à perte de vue, forêt gigantesque et chute d'eau à gogo.
Premièrement, on s'est trouvé un mini bus de 8 personnes aussi appelé "plus de place pour tes jambes t'es dans un transat" qui met la honte au van de Scoobidou. Fourni avec tentes, matos de camping et couverts pour la modique somme de 30 boules les 3 jours, c'est donné. Ensuite, la route s'est déroulé comme un charme malgré une perte et récupération de l'un de nos enjoliveurs après un virage trop serré.
La première balade fut la bonne puisque ce fut les Wenthworth Falls, considérées comme l'un des plus beaux coins. Chutes d'eaux impressionnante, découpage d'un ongle de pied par une pierre et rando surprise de 3h au programme. Bien assez pour une première journée qui se terminera dans un camping sauvage plutôt bien achalandé qui me permettra d'aider à la création du feu de camp.
Deuxième jour, direction les Three Sisters, point le plus connu des Blue Mountains. Et on se demande un peu pourquoi. Autant le panorama en lui-même est magnifique, autant les sisters en elles-mêmes ne forment en fait que 3 petites montagnes noyées dans une horizon nettement plus impressionnant. Ensuite, changement de décor pour une balade dans une crique aborigène. Paysages magnifiques entre forêt et crique sauvage, malheureusement nous n'avons pas trouvé de point d'eau où nous baigner. Le soir, direction un camping payant à 7 dollars la nuit pour un endroit hyper ensoleillé écarté dans un petit village avec des barbeucs, une cuisine en plein air et des douches/toilettes ultra propres et neuves. Que demander de plus ! L'ami Johnny Walker nous a tenu chaud au coin du feu sur les chaises de camping après nous être rassasiés d'hamburgers maison.
Dernier jour, c'est les Jenolan Caves qui seront notre point de chute. L'occasion de voir des grottes et autres points de vues inédits très bien vendus sur un petit prospectus. Si les différentes vues ne déçoivent pas, les caves coûtent un bras, 27 $ pour en visiter 2 dont une avec un guide pourri jusqu'à la moelle. Lourd, tatillon, long et disant dans notre dos aux autres visiteurs que nous étions bourrés, je ne me suis pas privé pour lui pourrir sa visite ! Surtout que la cave en question ne valait absolument pas son prix.
Enfin, du matin on avait déjà bien apprécié le coin avec une nouvelle rando surprise de 2 bonnes heures dans Mc Keowns Valley. Un beau programme bien rempli qui nous a permis de sortir de la ville, d'apprécier la vie dans un van et surtout de bien se marrer avec nos français compagnons de route. A refaire donc !
Premièrement, on s'est trouvé un mini bus de 8 personnes aussi appelé "plus de place pour tes jambes t'es dans un transat" qui met la honte au van de Scoobidou. Fourni avec tentes, matos de camping et couverts pour la modique somme de 30 boules les 3 jours, c'est donné. Ensuite, la route s'est déroulé comme un charme malgré une perte et récupération de l'un de nos enjoliveurs après un virage trop serré.
La première balade fut la bonne puisque ce fut les Wenthworth Falls, considérées comme l'un des plus beaux coins. Chutes d'eaux impressionnante, découpage d'un ongle de pied par une pierre et rando surprise de 3h au programme. Bien assez pour une première journée qui se terminera dans un camping sauvage plutôt bien achalandé qui me permettra d'aider à la création du feu de camp.
Deuxième jour, direction les Three Sisters, point le plus connu des Blue Mountains. Et on se demande un peu pourquoi. Autant le panorama en lui-même est magnifique, autant les sisters en elles-mêmes ne forment en fait que 3 petites montagnes noyées dans une horizon nettement plus impressionnant. Ensuite, changement de décor pour une balade dans une crique aborigène. Paysages magnifiques entre forêt et crique sauvage, malheureusement nous n'avons pas trouvé de point d'eau où nous baigner. Le soir, direction un camping payant à 7 dollars la nuit pour un endroit hyper ensoleillé écarté dans un petit village avec des barbeucs, une cuisine en plein air et des douches/toilettes ultra propres et neuves. Que demander de plus ! L'ami Johnny Walker nous a tenu chaud au coin du feu sur les chaises de camping après nous être rassasiés d'hamburgers maison.
Dernier jour, c'est les Jenolan Caves qui seront notre point de chute. L'occasion de voir des grottes et autres points de vues inédits très bien vendus sur un petit prospectus. Si les différentes vues ne déçoivent pas, les caves coûtent un bras, 27 $ pour en visiter 2 dont une avec un guide pourri jusqu'à la moelle. Lourd, tatillon, long et disant dans notre dos aux autres visiteurs que nous étions bourrés, je ne me suis pas privé pour lui pourrir sa visite ! Surtout que la cave en question ne valait absolument pas son prix.
Enfin, du matin on avait déjà bien apprécié le coin avec une nouvelle rando surprise de 2 bonnes heures dans Mc Keowns Valley. Un beau programme bien rempli qui nous a permis de sortir de la ville, d'apprécier la vie dans un van et surtout de bien se marrer avec nos français compagnons de route. A refaire donc !
vendredi 6 novembre 2009
Etre une femme libérée, tu sais c'est pas si facile...
Lors d'une soirée au calme après une série de fêtes arrosées, nous avons pu faire plus ample connaissance avec nos colocataires asiatiques. Copines comme cul et chemise, elles ont eu la particularité de ne pas du tout se ressembler en termes de comportement.
Celle qui s'occupe de faire les visites passe son temps au téléphone avec une voix étonnamment forte et agressive comme si elle se prenait la tête avec la Terre entière. Mother Superior a pour habitude d'être une sorte de Dr Jekyll et Misses Connasse, alternant phrase hyper sèche et ton insupportable pour nous expliquer ce qu'on fait de travers en termes de tâches ménagères et également un côté """"sympa""" bien caché parfois agréable. Pas gênée quand il s'agit d'être asocial, elle s'est même permis, sans regret aucun, de dire hier soir à Vanessa : "I'm not confortable with talking".
Ce qui veut dire en gros : J'ai pas envie de te parler donc tu peux me laisser tranquille et aller te faire foutre ? J'exagère mais l'expression de son visage ainsi que le manque de forme de la chose est plus proche de ce sens que de l'originel.
Par contre, Miss Microjupe cache bien son jeu malgré les apparences. Une fois qu'elle a passé son heure syndicale à se coiffer, elle est super agréable à vivre. Peu bruyante, toujours partie au taff et très souriante, c'est au détour d'une installation de MSN sur son notebook tout neuf que j'apprends toute sa vie. Ayant vécu à Melbourne pendant 10 ans, divorcée, elle a connu plusieurs jobs avec un seul but : bosser le plus possible en économisant le plus possible pour aller le plus loin possible. C'est par ce biais qu'elle est devenue strip-teaseuse, danseuse et maintenant à la fois réceptionniste/serveuse dans un bar karaoké et masseuse.
Sauf que le massage chinois traditionnel renferme des subtilités que je n'ai pas envie de détailler ici pour ne pas dévoiler les âmes les plus sensibles. De plus, les extras sont légions et si il est possible comme elle dit de se faire de l'easy money, il faut savoir que vous devez mériter votre prix... Bref, hier soir était la grande découverte des backstages de la nuit sur Chinatown.
Un aperçu qui étonne et surprend sur un peuple chinois qui parait pourtant si timide au premier abord. De plus, je ne vous parle même pas de la galère que j'ai eu pour essayer de dire Bon Appétit à Miss Désagréable. A croire que la politesse est une exception culturelle française ou du moins européenne puisque ma chère coloc n'en comprenait pas le concept. Un bon bouillon de culture qui à mon avis n'a fini de réserver son lot de surprises...
Prochain billet : les petites choses qui changent à Sydney dans la vie de tous les jours.
Celle qui s'occupe de faire les visites passe son temps au téléphone avec une voix étonnamment forte et agressive comme si elle se prenait la tête avec la Terre entière. Mother Superior a pour habitude d'être une sorte de Dr Jekyll et Misses Connasse, alternant phrase hyper sèche et ton insupportable pour nous expliquer ce qu'on fait de travers en termes de tâches ménagères et également un côté """"sympa""" bien caché parfois agréable. Pas gênée quand il s'agit d'être asocial, elle s'est même permis, sans regret aucun, de dire hier soir à Vanessa : "I'm not confortable with talking".
Ce qui veut dire en gros : J'ai pas envie de te parler donc tu peux me laisser tranquille et aller te faire foutre ? J'exagère mais l'expression de son visage ainsi que le manque de forme de la chose est plus proche de ce sens que de l'originel.
Par contre, Miss Microjupe cache bien son jeu malgré les apparences. Une fois qu'elle a passé son heure syndicale à se coiffer, elle est super agréable à vivre. Peu bruyante, toujours partie au taff et très souriante, c'est au détour d'une installation de MSN sur son notebook tout neuf que j'apprends toute sa vie. Ayant vécu à Melbourne pendant 10 ans, divorcée, elle a connu plusieurs jobs avec un seul but : bosser le plus possible en économisant le plus possible pour aller le plus loin possible. C'est par ce biais qu'elle est devenue strip-teaseuse, danseuse et maintenant à la fois réceptionniste/serveuse dans un bar karaoké et masseuse.
Sauf que le massage chinois traditionnel renferme des subtilités que je n'ai pas envie de détailler ici pour ne pas dévoiler les âmes les plus sensibles. De plus, les extras sont légions et si il est possible comme elle dit de se faire de l'easy money, il faut savoir que vous devez mériter votre prix... Bref, hier soir était la grande découverte des backstages de la nuit sur Chinatown.
Un aperçu qui étonne et surprend sur un peuple chinois qui parait pourtant si timide au premier abord. De plus, je ne vous parle même pas de la galère que j'ai eu pour essayer de dire Bon Appétit à Miss Désagréable. A croire que la politesse est une exception culturelle française ou du moins européenne puisque ma chère coloc n'en comprenait pas le concept. Un bon bouillon de culture qui à mon avis n'a fini de réserver son lot de surprises...
Prochain billet : les petites choses qui changent à Sydney dans la vie de tous les jours.
mardi 3 novembre 2009
Briser quelqu'un dans une langue étrangère, check !
L'un des soirs à l'auberge, nous avons rencontré deux français de Biarritz et un mec de Rennes. Mais également, un énergumène d'Ecosse ressemblant de près comme de loin à un gros bourrin. Ce monsieur me demande si je désire une bière, une Tooheys. Qui s'avère elle être de l'eau gazeuse d'une couleur plutôt familière... Aucun goût, plate comme une San Pellegrino éventée, au grand plaisir de ma douce, le bide à bières ne poussera pas dans ce pays !
Donc cet écossais me tient un discours comme quoi les Français ne savent pas boire, qu'en buvant 5 canettes de ces Tooheys à 5 ° je serais complètement bourré ou encore que nous avons de drôles d'accents. Bref, un très bon camarade, n'est-ce pas ?
Le mettant au défi de parler en français, il m'a juste répondu qu'il ne connaissait qu'une phrase, vous vous en doutez : "Voulez-vous couchez avec moiiiiiiiiiiiiiiii ?"
Devant une Biarritzienne (?) complètement Lost in Translation n'arrêtant pas de lui parler en français dico à la main, l'écossais me demande donc comment lui dire "shut up" dans notre belle langue. Je lui réponds donc "fermes-là", le compatriote rennais lui conseillant un "ta gueule" que je qualifie direct de plus pratique en effet pour se nouer des relations dans la vie de tous les jours.
Après la 3ème occurence du fameux "Voulez vous couchez avec moi", me viens cette phrase à l'attention de notre camarade de jeu d'un soir venant donc du pays non loin de l'Angleterre :
"In fact, when YOU say to french girls Voulez vous couchez avec moi, you will often hear TA GUEULE !"
Quand les vannes commencent à pleuvoir même en anglais, c'est que le niveau de langue progresse ! :)
Donc cet écossais me tient un discours comme quoi les Français ne savent pas boire, qu'en buvant 5 canettes de ces Tooheys à 5 ° je serais complètement bourré ou encore que nous avons de drôles d'accents. Bref, un très bon camarade, n'est-ce pas ?
Le mettant au défi de parler en français, il m'a juste répondu qu'il ne connaissait qu'une phrase, vous vous en doutez : "Voulez-vous couchez avec moiiiiiiiiiiiiiiii ?"
Devant une Biarritzienne (?) complètement Lost in Translation n'arrêtant pas de lui parler en français dico à la main, l'écossais me demande donc comment lui dire "shut up" dans notre belle langue. Je lui réponds donc "fermes-là", le compatriote rennais lui conseillant un "ta gueule" que je qualifie direct de plus pratique en effet pour se nouer des relations dans la vie de tous les jours.
Après la 3ème occurence du fameux "Voulez vous couchez avec moi", me viens cette phrase à l'attention de notre camarade de jeu d'un soir venant donc du pays non loin de l'Angleterre :
"In fact, when YOU say to french girls Voulez vous couchez avec moi, you will often hear TA GUEULE !"
Quand les vannes commencent à pleuvoir même en anglais, c'est que le niveau de langue progresse ! :)
dimanche 1 novembre 2009
Enfin installés, et plutôt bien en fait !
Trouver un appart à Sydney, c'est pas si compliqué. Faut juste veiller à bien regarder les réverbères qui abritent de nombreuses annonces. Sachant que la moitié d'entre elles concernent seulement nos amies les femmes. Et oui, certains proprios ou colocs ne perdent pas le Nord... Cette technique d'affichage est plutôt astucieuse puisque les feux de circulation durent une vie entière à Sydney.
Passons. Trois visites auront suffi pour obtenir un appart' plutôt cool en plein centre, dans un complexe ressemblant à un hôtel avec une réception et des extras inattendus dont je parlerais plus tard. 3 colocs asiatiques dont la jeune propriétaire vraiment adorable. D'ailleurs quand elle a entendu nos voix cassées de la veille à cause de la soirée chez Lucas, elle nous a offert un Strepsil. Et même une plaquette complète ! La pauvre Vanessa avait une voix étant un mélange entre Régine et Dark Vador. Bon, c'est sûr comme ça ça sonne con mais franchement, les asiatiques (sans préjugés aucun) ne sont pas du genre communicatif, c'est donc un plaisir de voir le contraire.
Je vais quand même vous raconter la petite histoire des 2 visites précédentes. La première visite se situait dans une des rues parallèles à la grande artère principale du centre. Déjà, nous rencontrons un problème. Le n° 230 que nous devions trouver est... introuvable ! Nous voyons le 231, le 227 mais pas moyen de mettre la main sur l'Elu. En fait, comme l'autre côté du trottoir est occupé par le gigantesque Hyde Park, il fallait marcher 10 minutes de plus pour l'atteindre. Un petit peu en retard, nous tentons de joindre notre contact. Malheureusement, nous n'entendons qu'un écho géant nous aidant absolument pas. Nous trouvons l'immeuble par nous-même mais ne pouvons pas y entrer. Enfin, nous tombons sur la personne, ¾ d'heures plus tard téléphone à la main !
Pas de bonjour, pas d'excuses, elle court vers l'ascenceur sans même nous attendre. 3 étages plus tard, nous découvrons l'appart. Notre hôte est toujours aussi agréable, nous montre à peine la salle de bain sans même nous laisser d'y entrer, nous pousse à traverser le couloir nous menant au salon vitesse grand V. Le salon avait une espèce de petite cuisine ouverte assez fonctionnelle donnant donc sur la pièce à vivre. Et sur 2 couettes. Vous me direz, peut-être qu'elle a froid mais non. Les couettes étaient là pour former une sorte d'igloo. Pourquoi faire ? Couper la pièce en 2 pardi! Je ne sais pas si vous comprenez ou même réalisez ce que je suis en train d'essayer d'expliquer. Mais cette personne voulait nous faire pour 295 $ par semaine, une couette nous servant de tente de fortune. Sous cette couette, un chinois torse nu en train de suer. La classe. Bref, ce truc est une véritable arnaque, la chose la plus surréaliste que j'ai vu de ma vie. Je ne comprends pas comment on peut s'imposer une telle vie de martyr.
La deuxième visite ne pouvait pas être pire, se situant d'ailleurs dans l'immeuble de ce cher Lucas ! Un étage en-dessous, une autre disposition, nous avions ici un balcon confortable avec une végétation luxuriante. Plutôt cool, sauf qu'encore une fois ici quelqu'un vivait dans le salon avec un rideau de fortune et que tout l'appart empestait la bouffe asiatique. Je n'ai rien contre mais là, ça dépassait l'entendement. Et je n'ai pas évoqué le comportement louche des 2 colocs masculins présents lors de la visite, qui nous regardait comme si ils allaient nous cuisiner. Donc voilà pourquoi après ces deux visites foireuses, nous fûmes complètement hallucinés de la qualité de notre résidence actuelle. Que je vous montrerais bientôt !
Passons. Trois visites auront suffi pour obtenir un appart' plutôt cool en plein centre, dans un complexe ressemblant à un hôtel avec une réception et des extras inattendus dont je parlerais plus tard. 3 colocs asiatiques dont la jeune propriétaire vraiment adorable. D'ailleurs quand elle a entendu nos voix cassées de la veille à cause de la soirée chez Lucas, elle nous a offert un Strepsil. Et même une plaquette complète ! La pauvre Vanessa avait une voix étant un mélange entre Régine et Dark Vador. Bon, c'est sûr comme ça ça sonne con mais franchement, les asiatiques (sans préjugés aucun) ne sont pas du genre communicatif, c'est donc un plaisir de voir le contraire.
Je vais quand même vous raconter la petite histoire des 2 visites précédentes. La première visite se situait dans une des rues parallèles à la grande artère principale du centre. Déjà, nous rencontrons un problème. Le n° 230 que nous devions trouver est... introuvable ! Nous voyons le 231, le 227 mais pas moyen de mettre la main sur l'Elu. En fait, comme l'autre côté du trottoir est occupé par le gigantesque Hyde Park, il fallait marcher 10 minutes de plus pour l'atteindre. Un petit peu en retard, nous tentons de joindre notre contact. Malheureusement, nous n'entendons qu'un écho géant nous aidant absolument pas. Nous trouvons l'immeuble par nous-même mais ne pouvons pas y entrer. Enfin, nous tombons sur la personne, ¾ d'heures plus tard téléphone à la main !
Pas de bonjour, pas d'excuses, elle court vers l'ascenceur sans même nous attendre. 3 étages plus tard, nous découvrons l'appart. Notre hôte est toujours aussi agréable, nous montre à peine la salle de bain sans même nous laisser d'y entrer, nous pousse à traverser le couloir nous menant au salon vitesse grand V. Le salon avait une espèce de petite cuisine ouverte assez fonctionnelle donnant donc sur la pièce à vivre. Et sur 2 couettes. Vous me direz, peut-être qu'elle a froid mais non. Les couettes étaient là pour former une sorte d'igloo. Pourquoi faire ? Couper la pièce en 2 pardi! Je ne sais pas si vous comprenez ou même réalisez ce que je suis en train d'essayer d'expliquer. Mais cette personne voulait nous faire pour 295 $ par semaine, une couette nous servant de tente de fortune. Sous cette couette, un chinois torse nu en train de suer. La classe. Bref, ce truc est une véritable arnaque, la chose la plus surréaliste que j'ai vu de ma vie. Je ne comprends pas comment on peut s'imposer une telle vie de martyr.
La deuxième visite ne pouvait pas être pire, se situant d'ailleurs dans l'immeuble de ce cher Lucas ! Un étage en-dessous, une autre disposition, nous avions ici un balcon confortable avec une végétation luxuriante. Plutôt cool, sauf qu'encore une fois ici quelqu'un vivait dans le salon avec un rideau de fortune et que tout l'appart empestait la bouffe asiatique. Je n'ai rien contre mais là, ça dépassait l'entendement. Et je n'ai pas évoqué le comportement louche des 2 colocs masculins présents lors de la visite, qui nous regardait comme si ils allaient nous cuisiner. Donc voilà pourquoi après ces deux visites foireuses, nous fûmes complètement hallucinés de la qualité de notre résidence actuelle. Que je vous montrerais bientôt !
jeudi 29 octobre 2009
Premiers jours, tu cours !
Une fois les bagages déposés et les 14 dollars (chacun) dépensés pour aller de l'aéroport à l'hôtel de ville, lieu du centre le plus proche de notre auberge, direction le bus. 6 minutes plus tard et 3 dollars en moins, nous voilà donc dans l'auberge, résidence pour 3 jours. Alors si les parties communes sont très sympas à base de canap' en cuir old school et de bouffe pour le petit déj', on bloquera encore longtemps sur les chambres. Pour vous faire une idée, celles-ci fonctionnent par groupe de 2. Ce qui veut dire qu'elles sont séparées par un mur, dont la cloison ne va pas jusqu'au plafond. Si vous montez sur votre lit, vous pouvez donc admirer le crane dégarni ou non de votre voisin ! Bien sûr, vous l'entendez également dormir, regarder la télé et tout ce qui s'en suit. Pas bien grave car temporaire, cette situation est plutôt cocasse. Heureusement la deuxième nuit, nous n'avons pas de petit voisin surprise
Bref, passons au plus important, la visite du centre et sa découverte. A ma grande surprise, on peut parcourir très facilement l'ensemble du centre. 4 stations de train tiennent en quelques dizaines de minutes à pied. Pratique quand le train coûte cher et que le métro n'existe pas. Cependant, le réseau de bus est très étendu et permet d'aller facilement et rapidement, chose rare pour un bus, d'un bout à l'autre de la ville.
Nos premières impressions ne sont pas forcément des plus positives. La sortie d'un aéroport, que ce soit en Espagne, en Croatie ou en Australie rime souvent avec moche et donc ce dernier pays ne démérite pas dans ce domaine. Ensuite, la ville est quand même fort « business ». Arrivés à midi en pleine pause déj', on a pu apprécier la foule de costards-cravates et de tailleurs mangeant sur le pouce se baladant entre des buildings sortis de nulle part. Cette ambiance fort sérieuse contraste donc énormément avec notre esprit farniente et décontract, il faut dire que le grand écart fut un peu étonnant et qu'il est dur de tomber fou amoureux de la très américanisée Sydney au premier regard.
Cependant, ce n'est pas pour autant qu'on n'a envie de repartir la planche de surf sous le bras ! Après la découverte de quelques jolis parcs, animaux rigolos, locaux en train de faire du yoga et quelques centres commerciaux, on se met doucement à l'atmosphère. La gastronomie semble fort influencée par le monde qui l'entoure et les asiatiques sont omniprésents, au bas mot 40 % des personnes ici. Cela se ressent donc sur les restaus avec des chinois, thaï et autres spécialités exotiques que l'on retrouve à foison. Après avoir vu une grande partie du centre via Hyde Park, George Street et tout le coin regroupant l'Aquarium et le Imax Theater ou encore le Mac Store, non ce n'est pas un monument mais un magasin Apple avec 23 vendeurs au mètre carré, nous sommes repartis du côté de l'auberge.
Là, nous avons entrepris de voir la mer. Chose en partie ratée puisque ce quartier abrite une espèce de port. Au grè de nos pas, nous avons rencontré un couple assez âgé nous ayant tapé la causette pour savoir ce qu'on cherchait. Très aimable, chaleureux, prenant le temps de vous filer coups de mains et infos, l'Australien est vraiment hyper aimable. Ca en deviendrait limite inquiétant. Le hasard fera que ces gens avaient des amis lillois qui travaillent dans « la santé mentale » en français dans le texte.
Tout ça pour dire que cette première journée a été crevante parce qu'on a marché comme des dingues avec au moins 7 kms dans les jambes en fin de journée, rien qu'en cumulant villes et quartiers. Journée qui se terminera par un repos bien méritée et une nuit fini à 3 h du mat'. L'occasion pour moi de finir mon CV et de trouver des annonces d'apparts. C'est en cours, les gens sont au taquet et encore une fois hyper affables, ça sent très bon, je n'en dis pas plus pour le moment.
Deuxième jour commencé à 12h30 après cette nuit coupée en deux et jonchée de cauchemars stressants. "J'ai raté mon avion, j'ai pas trouvé de boulot, j'rate les gens en Australie," bref le parfait manuel du loser dans une nuit pleine de sueurs froides ! Petit déj' tardif pour direction le centre avec achats de tickets de bus moins chers et carte de téléphone portable afin d'être joignable pour notre futur employeur ainsi que pour appeler les apparts.
Nous avons fait la découverte de Wake Up !, grande auberge faisant de tout pour aider les étrangers, de l'annonce de jobs à la recherche d'infos en tous genres. Ils se proposent même de recevoir votre courrier en attendant que vous trouviez un appart ! Après petit shopping afin de dénicher des 3 t-shirts cools pour ma personne à 30 dollars les 3. Et enfin, retrouvailles avec Lucas à côté de l'hôtel de ville où nous avons traversé les boutiques pour arriver à son appart' et ses colocs. Bonne petite soirée, écourtée à cause de notre bus qui nous a permis de voir un peu l'ambiance des soirées blindées d'étrangers où l'Australien se fait rare.
Les jours avancent et le climat se fait plus rassurant avec un appart bientôt en poche peut-être et des contraintes administratives bientôt bouclées ! Et surtout l'un des premiers défis est validé ! En attendant, 3h du mat', c'est bien une heure pour entamer une nouvelle nuit de sommeil.
Cognac-Jay, à vous les studios !
PS : C'était les premiers posts pour rassurer la famille et autres, après ça sera plus court. Pas que ça à faire non plus et ça raccourcit mes nuits c't'histoire ! ; )
PS 2 : Envoyer du défi, on va bientôt valider le prochain...
Bref, passons au plus important, la visite du centre et sa découverte. A ma grande surprise, on peut parcourir très facilement l'ensemble du centre. 4 stations de train tiennent en quelques dizaines de minutes à pied. Pratique quand le train coûte cher et que le métro n'existe pas. Cependant, le réseau de bus est très étendu et permet d'aller facilement et rapidement, chose rare pour un bus, d'un bout à l'autre de la ville.
Nos premières impressions ne sont pas forcément des plus positives. La sortie d'un aéroport, que ce soit en Espagne, en Croatie ou en Australie rime souvent avec moche et donc ce dernier pays ne démérite pas dans ce domaine. Ensuite, la ville est quand même fort « business ». Arrivés à midi en pleine pause déj', on a pu apprécier la foule de costards-cravates et de tailleurs mangeant sur le pouce se baladant entre des buildings sortis de nulle part. Cette ambiance fort sérieuse contraste donc énormément avec notre esprit farniente et décontract, il faut dire que le grand écart fut un peu étonnant et qu'il est dur de tomber fou amoureux de la très américanisée Sydney au premier regard.
Cependant, ce n'est pas pour autant qu'on n'a envie de repartir la planche de surf sous le bras ! Après la découverte de quelques jolis parcs, animaux rigolos, locaux en train de faire du yoga et quelques centres commerciaux, on se met doucement à l'atmosphère. La gastronomie semble fort influencée par le monde qui l'entoure et les asiatiques sont omniprésents, au bas mot 40 % des personnes ici. Cela se ressent donc sur les restaus avec des chinois, thaï et autres spécialités exotiques que l'on retrouve à foison. Après avoir vu une grande partie du centre via Hyde Park, George Street et tout le coin regroupant l'Aquarium et le Imax Theater ou encore le Mac Store, non ce n'est pas un monument mais un magasin Apple avec 23 vendeurs au mètre carré, nous sommes repartis du côté de l'auberge.
Là, nous avons entrepris de voir la mer. Chose en partie ratée puisque ce quartier abrite une espèce de port. Au grè de nos pas, nous avons rencontré un couple assez âgé nous ayant tapé la causette pour savoir ce qu'on cherchait. Très aimable, chaleureux, prenant le temps de vous filer coups de mains et infos, l'Australien est vraiment hyper aimable. Ca en deviendrait limite inquiétant. Le hasard fera que ces gens avaient des amis lillois qui travaillent dans « la santé mentale » en français dans le texte.
Tout ça pour dire que cette première journée a été crevante parce qu'on a marché comme des dingues avec au moins 7 kms dans les jambes en fin de journée, rien qu'en cumulant villes et quartiers. Journée qui se terminera par un repos bien méritée et une nuit fini à 3 h du mat'. L'occasion pour moi de finir mon CV et de trouver des annonces d'apparts. C'est en cours, les gens sont au taquet et encore une fois hyper affables, ça sent très bon, je n'en dis pas plus pour le moment.
Deuxième jour commencé à 12h30 après cette nuit coupée en deux et jonchée de cauchemars stressants. "J'ai raté mon avion, j'ai pas trouvé de boulot, j'rate les gens en Australie," bref le parfait manuel du loser dans une nuit pleine de sueurs froides ! Petit déj' tardif pour direction le centre avec achats de tickets de bus moins chers et carte de téléphone portable afin d'être joignable pour notre futur employeur ainsi que pour appeler les apparts.
Nous avons fait la découverte de Wake Up !, grande auberge faisant de tout pour aider les étrangers, de l'annonce de jobs à la recherche d'infos en tous genres. Ils se proposent même de recevoir votre courrier en attendant que vous trouviez un appart ! Après petit shopping afin de dénicher des 3 t-shirts cools pour ma personne à 30 dollars les 3. Et enfin, retrouvailles avec Lucas à côté de l'hôtel de ville où nous avons traversé les boutiques pour arriver à son appart' et ses colocs. Bonne petite soirée, écourtée à cause de notre bus qui nous a permis de voir un peu l'ambiance des soirées blindées d'étrangers où l'Australien se fait rare.
Les jours avancent et le climat se fait plus rassurant avec un appart bientôt en poche peut-être et des contraintes administratives bientôt bouclées ! Et surtout l'un des premiers défis est validé ! En attendant, 3h du mat', c'est bien une heure pour entamer une nouvelle nuit de sommeil.
Cognac-Jay, à vous les studios !
PS : C'était les premiers posts pour rassurer la famille et autres, après ça sera plus court. Pas que ça à faire non plus et ça raccourcit mes nuits c't'histoire ! ; )
PS 2 : Envoyer du défi, on va bientôt valider le prochain...
mardi 27 octobre 2009
En fait le départ, c'est déjà un défi...
Enfin les 27 heures d'avion sont pratiquement passées ! Que dire, à part que l'attente tant redoutée s'est finalement déroulée plus "vite" que prévue. L'attente avant le premier avion a même été quasiment invisible. Par contre, il semble clair que l'arrivée à Pékin fut le début des déambulations. Avec un aéroport plutôt grand et malheureusement très éloigné de la ville qui ne nous aura pas donner l'occasion d'aperçevoir la capitale chinoise, le chemin de croix pour atteindre le fameux Pékin-Sydney ne faisait que commencer !
Une file d'attente spéciale pour nous qu'on découvre tardivement à la sortie de l'avion, une navette sous-terraine à prendre pour arriver à notre terminal et ensuite un dédale d'escalators à monter le pas hâleté car l'heure de retard prise entre Paris et Pékin nous a raccourci le temps de notre escale. Je ne vais pas omettre de préciser que RIEN n'est indiqué et que l'on nous a réservé notre lot de surprises!
Pourquoi l'afficher notre avion hein ? Il faut donc demander à des hôtesses d'accueil aussi perdues que nous apparemment et également plutôt Lost in Translation si vous voyez ce que je veux dire. Extrait d'une conversation :
-Votre fidèle serviteur : So it's ok, even if it's not on the screen, we can go the gate C52 and wait for the boarding ?
-La madame : No.
-What ? (en rigolant, incrédule devant ce spectacle)
-Euhhhhh, Yes ! (génée)
Bien sûr, tout ça perd de son charme si je ne vous dis pas que cet avion, absent des écrans donc, nous a été annoncé 2 fois porte C52 et une autre porte C53. Tout ça pour se retrouver au final porte C54 ! Pékin, autant dire que je ne t'aime pas beaucoup ! A ça, on rajoute les 2 papelars à remplir pour l'immigration et la quarantaine...
Dernier surprise de taille, notre "technical stop" entre Pékin et la désirée Sydney. Cet arrêt est en réalité une escale d'une heure à Shangaï, après 2 petites heures de vol sur un total de 15 ! D'ailleurs, ces dernières ne sont pas toujours finies. Il nous en reste deux à l'heure actuelle et une petite pékinoise nous les fait savourer grâce à des cris stridents rappelant la mélodie d'un cabinet de dentiste manchot.
Enfin, je termine par vous faire part d'une chose, je vis avec une vraie marmotte. Sur les 27 heures, elle a du ouvrir l'oeil 3 heures : 1h30 pour regarder une comédie romantique avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher et l'autre partie pour lire un magazine. De l'autre côté, j'ai du faire l'horaire inverse. Les avions étant pour moi aussi agréables qu'un string en crêpi, je dors plié en 12 et par bribes de 25 minutes. A titre d'exemple, il est 8 heures et je n'ai pas fermé l'oeil depuis 3 h du matin. Au total, j'ai dormi 4 heures dans le premier avion et 1h30 dans celui-là, j'aurais bien mérité le vrai lit.
Voilà pour le premier récit d'un périple pas si fatigant mais assez énervant par moments, la faute à une logistique chinoise demandant encore du travail... En tout cas, il est peut-être très tôt mais le soleil donne déjà. Je vous écris des nuages et j'espère rester la tête dedans après l'aterrissage.
We are international businessmen ! *
*Seuls les fans de How I Met Your Mother pourront reconnaître cette sombre référence qui n'a pas arrêter de me trotter dans la tête à l'aéroport dès que j'apercevais les tapis de bagages...
Une file d'attente spéciale pour nous qu'on découvre tardivement à la sortie de l'avion, une navette sous-terraine à prendre pour arriver à notre terminal et ensuite un dédale d'escalators à monter le pas hâleté car l'heure de retard prise entre Paris et Pékin nous a raccourci le temps de notre escale. Je ne vais pas omettre de préciser que RIEN n'est indiqué et que l'on nous a réservé notre lot de surprises!
Pourquoi l'afficher notre avion hein ? Il faut donc demander à des hôtesses d'accueil aussi perdues que nous apparemment et également plutôt Lost in Translation si vous voyez ce que je veux dire. Extrait d'une conversation :
-Votre fidèle serviteur : So it's ok, even if it's not on the screen, we can go the gate C52 and wait for the boarding ?
-La madame : No.
-What ? (en rigolant, incrédule devant ce spectacle)
-Euhhhhh, Yes ! (génée)
Bien sûr, tout ça perd de son charme si je ne vous dis pas que cet avion, absent des écrans donc, nous a été annoncé 2 fois porte C52 et une autre porte C53. Tout ça pour se retrouver au final porte C54 ! Pékin, autant dire que je ne t'aime pas beaucoup ! A ça, on rajoute les 2 papelars à remplir pour l'immigration et la quarantaine...
Dernier surprise de taille, notre "technical stop" entre Pékin et la désirée Sydney. Cet arrêt est en réalité une escale d'une heure à Shangaï, après 2 petites heures de vol sur un total de 15 ! D'ailleurs, ces dernières ne sont pas toujours finies. Il nous en reste deux à l'heure actuelle et une petite pékinoise nous les fait savourer grâce à des cris stridents rappelant la mélodie d'un cabinet de dentiste manchot.
Enfin, je termine par vous faire part d'une chose, je vis avec une vraie marmotte. Sur les 27 heures, elle a du ouvrir l'oeil 3 heures : 1h30 pour regarder une comédie romantique avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher et l'autre partie pour lire un magazine. De l'autre côté, j'ai du faire l'horaire inverse. Les avions étant pour moi aussi agréables qu'un string en crêpi, je dors plié en 12 et par bribes de 25 minutes. A titre d'exemple, il est 8 heures et je n'ai pas fermé l'oeil depuis 3 h du matin. Au total, j'ai dormi 4 heures dans le premier avion et 1h30 dans celui-là, j'aurais bien mérité le vrai lit.
Voilà pour le premier récit d'un périple pas si fatigant mais assez énervant par moments, la faute à une logistique chinoise demandant encore du travail... En tout cas, il est peut-être très tôt mais le soleil donne déjà. Je vous écris des nuages et j'espère rester la tête dedans après l'aterrissage.
We are international businessmen ! *
*Seuls les fans de How I Met Your Mother pourront reconnaître cette sombre référence qui n'a pas arrêter de me trotter dans la tête à l'aéroport dès que j'apercevais les tapis de bagages...
lundi 26 octobre 2009
Le jour du grand départ est arrivé !
Pour le coup, le "Big Day Out" est enfin réalité !
Paris, Pékin et enfin Sydney au bout de 27 heures d'avion, une heure de train et également 4 heures d'attente à l'aéroport à ne pas négliger.
D'ici là, je vous expose le concept de ce blog, histoire de faire original, tant bien que mal. Comme l'indique le titre, ça parlera de défis. Je vous propose donc de nous poster vos idées, à la con ou pas, sur ce que vous voulez qu'on fasse là-bas. Insolite, très sérieux, déjanté, le tout dans la limite du possible quand même, lâchez-vous, ça nous fera d'autant plus marrer de les réaliser.
Pour vous donner une idée, le premier m'a été proposé par ce cher Alex et il est déjà assez drôle : photographier le plus de sosies de stars. Un autre est aussi donné, mais celui-ci c'est une surprise.
Enfin bref, amusez vous pour qu'on puisse vous rendre la pareille ensuite...
A très vite !
Paris, Pékin et enfin Sydney au bout de 27 heures d'avion, une heure de train et également 4 heures d'attente à l'aéroport à ne pas négliger.
D'ici là, je vous expose le concept de ce blog, histoire de faire original, tant bien que mal. Comme l'indique le titre, ça parlera de défis. Je vous propose donc de nous poster vos idées, à la con ou pas, sur ce que vous voulez qu'on fasse là-bas. Insolite, très sérieux, déjanté, le tout dans la limite du possible quand même, lâchez-vous, ça nous fera d'autant plus marrer de les réaliser.
Pour vous donner une idée, le premier m'a été proposé par ce cher Alex et il est déjà assez drôle : photographier le plus de sosies de stars. Un autre est aussi donné, mais celui-ci c'est une surprise.
Enfin bref, amusez vous pour qu'on puisse vous rendre la pareille ensuite...
A très vite !
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