Enfin les 27 heures d'avion sont pratiquement passées ! Que dire, à part que l'attente tant redoutée s'est finalement déroulée plus "vite" que prévue. L'attente avant le premier avion a même été quasiment invisible. Par contre, il semble clair que l'arrivée à Pékin fut le début des déambulations. Avec un aéroport plutôt grand et malheureusement très éloigné de la ville qui ne nous aura pas donner l'occasion d'aperçevoir la capitale chinoise, le chemin de croix pour atteindre le fameux Pékin-Sydney ne faisait que commencer !
Une file d'attente spéciale pour nous qu'on découvre tardivement à la sortie de l'avion, une navette sous-terraine à prendre pour arriver à notre terminal et ensuite un dédale d'escalators à monter le pas hâleté car l'heure de retard prise entre Paris et Pékin nous a raccourci le temps de notre escale. Je ne vais pas omettre de préciser que RIEN n'est indiqué et que l'on nous a réservé notre lot de surprises!
Pourquoi l'afficher notre avion hein ? Il faut donc demander à des hôtesses d'accueil aussi perdues que nous apparemment et également plutôt Lost in Translation si vous voyez ce que je veux dire. Extrait d'une conversation :
-Votre fidèle serviteur : So it's ok, even if it's not on the screen, we can go the gate C52 and wait for the boarding ?
-La madame : No.
-What ? (en rigolant, incrédule devant ce spectacle)
-Euhhhhh, Yes ! (génée)
Bien sûr, tout ça perd de son charme si je ne vous dis pas que cet avion, absent des écrans donc, nous a été annoncé 2 fois porte C52 et une autre porte C53. Tout ça pour se retrouver au final porte C54 ! Pékin, autant dire que je ne t'aime pas beaucoup ! A ça, on rajoute les 2 papelars à remplir pour l'immigration et la quarantaine...
Dernier surprise de taille, notre "technical stop" entre Pékin et la désirée Sydney. Cet arrêt est en réalité une escale d'une heure à Shangaï, après 2 petites heures de vol sur un total de 15 ! D'ailleurs, ces dernières ne sont pas toujours finies. Il nous en reste deux à l'heure actuelle et une petite pékinoise nous les fait savourer grâce à des cris stridents rappelant la mélodie d'un cabinet de dentiste manchot.
Enfin, je termine par vous faire part d'une chose, je vis avec une vraie marmotte. Sur les 27 heures, elle a du ouvrir l'oeil 3 heures : 1h30 pour regarder une comédie romantique avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher et l'autre partie pour lire un magazine. De l'autre côté, j'ai du faire l'horaire inverse. Les avions étant pour moi aussi agréables qu'un string en crêpi, je dors plié en 12 et par bribes de 25 minutes. A titre d'exemple, il est 8 heures et je n'ai pas fermé l'oeil depuis 3 h du matin. Au total, j'ai dormi 4 heures dans le premier avion et 1h30 dans celui-là, j'aurais bien mérité le vrai lit.
Voilà pour le premier récit d'un périple pas si fatigant mais assez énervant par moments, la faute à une logistique chinoise demandant encore du travail... En tout cas, il est peut-être très tôt mais le soleil donne déjà. Je vous écris des nuages et j'espère rester la tête dedans après l'aterrissage.
We are international businessmen ! *
*Seuls les fans de How I Met Your Mother pourront reconnaître cette sombre référence qui n'a pas arrêter de me trotter dans la tête à l'aéroport dès que j'apercevais les tapis de bagages...
mardi 27 octobre 2009
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C'est juste la petite marmotte est bien plus maligne que toi ! :-D
RépondreSupprimerQui sera en top forme à l'arrivée ? :-) Et qui ne pourra pas sortir car tu voudras dormir ? :-(
Allez les loulous maintenant vous y êtes ! Félicitations !
(relouse la plateforme blogspot -_-)
RépondreSupprimerBah, ta dulcinée a bien du bol. Je crois que dans ta situation, j'aurais pas fermé l'oeil non plus.
Enfin, c'est cool quoi, l'aventure commence !
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