Parmi la pléthore d'animaux étranges vus en NZ, il y a le fameux possum. Déjà vu en Australie mais d'une taille plus imposante et d'un pelage noir là-bas, comme s'il avait été croisé avec un diable de Tasmanie. Il faut savoir que le possum est un marsupial. Ca n'étonnera pas ce cher Ben, spécialisé dans les super hiboux mais aussi dans les lémuriens et animaux bizarres aux pelages courts.
Bref, ce petit animal au regard plutôt machiavélique mais mignon en fin de compte est victime d'une véritable chasse en Nouvelle-Zélande. Il a été importé à la base comme les moutons, pour lancer un business autour de sa fourrure. Sauf que l'affaire n'a pas pris et que tout le monde s'en foutait. Mais le petit possum s'est bien plu lui dans le pays et il prolifère vite ! Résultat des courses, les possums mange 7 millions de tonnes de la végétation néo-zélandaise ! Et se nourrissent d'oiseaux du coin. Tout ça énerve énormément le gouvernement qui encourage tout le monde, et en premier les touristes, à acheter du possum sous toutes ses formes. On trouve donc des gants, écharpes, bonnets, pulls, peaux de bêtes, châles, tartes à base de cette pauvre bête ! Et le pays ne se cache pas de cette chasse puisque sur chaque article acheté, il est expliqué que le possum est une chienlit dont il faut se débarrasser et on vous remercie d'avoir contribué à son extermination !
Comme quoi, la protection des animaux passe parfois par la destruction d'autres...
mardi 30 mars 2010
lundi 29 mars 2010
Rent A Car and Go Far
Notre deuxième jour est voué à la visite de Christchurch mais surtout à la recherche d'une voiture à louer. 3 semaines ça en fait du temps mais les 3000 petits kilomètres de l'île du sud ne vont pas se parcourir tout seul. C'est pourquoi nous allons faire le tour des sociétés de location du centre pour se trouver une petite voiture pouvant subir notre poids, les 3-4 bagages qui vont avec et enfin celui d'un matelas pour pouvoir économiser en frais de camping. Deux solutions s'offrent à nous : soit on loue une petite voiture et on achète une petite tente pour y dormir. Soit on a une plus grande voiture type break qui nous permet de rabattre les sièges et d'y caler un matelas.
Cette solution est la meilleure puisque monter/démonter la tente tous les matins ça va bien 5 minutes et surtout parce que dormir au sec quand le climat n'est pas toujours au top, c'est l'essentiel. Après une 1 h à demander des devis pour une voiture dispo le lendemain, il s'avère qu'en gros louer une Toyota Corolla nous coûte 30 dollars NZ, ce qui équivaut à 15 €/jour. Pas énorme mais pas forcément des plus pratiques. Autre alternative, passer par l'office du tourisme de la ville qui sert d'agence de voyage et qui peut vous avoir des tarifs dans tous les commerces de la ville dès qu'il s'agit d'excursion ou de location. Il pouvait en 2 secondes nous dégoter un campervan pour 50 $, voilà pourquoi nous sommes revenus vers eux pour avoir une voiture d'une autre taille. Après plusieurs hésitations, les choses sont faites.
Nous aurons une Nissan Wingroad de 2006 dès le lendemain avec kilométrage illimité et surtout un mini attirail de camping constitué d'un matelas, d'une glacière, d'un réchaud, d'une bonbonne de 3 litres pour l'eau, des couverts et assiettes. Solution la plus pratique et la plus économe pour 36 $ néo-zélandais par jour. En plus, l'un des gars qui s'occupe de la boîte est le sosie d'André Agassi, la classe non ? Désolé Alex, je n'ai pas pu le prendre en photo. Ce qui me rappelle que je prendrais du temps cette semaine pour publier tout ceux que j'ai pu croisé sur la route.
Après rapide check-up et prise en main pour la première fois d'une boîte auto, lancement dans les rues de Christchurch pour atteindre la ville d'Akaroa, première ville découverte en NZ. Sur la route, des paysages absolument magnifiques avec des routes vallonnées nous permettant d'admirer les montagnes et lacs à perte de vue, habités parfois par des moutons et des vaches. Ce qui m'oblige à vous rappeler cette statistique, il y a 15 fois plus de moutons en Nouvelle-Zélande que d'habitants. Faites les calculs, ça monte le chiffre à plus 40 millions.
En parlant d'animaux, le prochain billet racontera une petite anecdote à propos d'autres bêtes du coin.
Cette solution est la meilleure puisque monter/démonter la tente tous les matins ça va bien 5 minutes et surtout parce que dormir au sec quand le climat n'est pas toujours au top, c'est l'essentiel. Après une 1 h à demander des devis pour une voiture dispo le lendemain, il s'avère qu'en gros louer une Toyota Corolla nous coûte 30 dollars NZ, ce qui équivaut à 15 €/jour. Pas énorme mais pas forcément des plus pratiques. Autre alternative, passer par l'office du tourisme de la ville qui sert d'agence de voyage et qui peut vous avoir des tarifs dans tous les commerces de la ville dès qu'il s'agit d'excursion ou de location. Il pouvait en 2 secondes nous dégoter un campervan pour 50 $, voilà pourquoi nous sommes revenus vers eux pour avoir une voiture d'une autre taille. Après plusieurs hésitations, les choses sont faites.
Nous aurons une Nissan Wingroad de 2006 dès le lendemain avec kilométrage illimité et surtout un mini attirail de camping constitué d'un matelas, d'une glacière, d'un réchaud, d'une bonbonne de 3 litres pour l'eau, des couverts et assiettes. Solution la plus pratique et la plus économe pour 36 $ néo-zélandais par jour. En plus, l'un des gars qui s'occupe de la boîte est le sosie d'André Agassi, la classe non ? Désolé Alex, je n'ai pas pu le prendre en photo. Ce qui me rappelle que je prendrais du temps cette semaine pour publier tout ceux que j'ai pu croisé sur la route.
Après rapide check-up et prise en main pour la première fois d'une boîte auto, lancement dans les rues de Christchurch pour atteindre la ville d'Akaroa, première ville découverte en NZ. Sur la route, des paysages absolument magnifiques avec des routes vallonnées nous permettant d'admirer les montagnes et lacs à perte de vue, habités parfois par des moutons et des vaches. Ce qui m'oblige à vous rappeler cette statistique, il y a 15 fois plus de moutons en Nouvelle-Zélande que d'habitants. Faites les calculs, ça monte le chiffre à plus 40 millions.
En parlant d'animaux, le prochain billet racontera une petite anecdote à propos d'autres bêtes du coin.
The New Zealand Story Part 1 !
Bonjour tout le monde !
La dernière fois que j'ai écris ici, c'était pour vous souhaiter la bonne année. Donc je dois admettre que ça fait un certain temps. En 2 mois et demis, nous avons quittés Sydney, sommes allés à Perth pour 8 jours, pour ensuite retrouver Sydney afin de repartir avec 2 acolytes vers Brisbane en remontant la East Coast !
Mais ce n'est pas de ça que je vais vous parler pour le moment, mais de notre voyage en Nouvelle-Zélande ! Et oui, ce n'était pas prévu à la base. Enfin, c'était au programme puisque tous ceux qui y sont passés nous ont conseillés d'y aller. A l'arrivée sur Brisbane, nous pensions travailler mais comme nous restions pour une période réduite de 3 semaines, trouver un job en ville était du domaine de l'impossible. Et oui, cher voyageur, si tu veux un boulot sur Brisbane, il te faut être présent pour un an ! A la base, l'autre solution était de partir faire du fruitpicking dans les fermes. Mais, un autre mais, la wet season (saison des pluies en gros) australienne fut particulièrement destructrice cette année. Inondations et flotte à n'en plus finir pour nombre d'exploitations, ce qui a repoussé l'ouverture des récoltes de certains fruits. Manque de bol, les fermes aux alentours de Brisbane étaient toutes inondées ou « reportées ». La dernière éventualité était de partir au-dessus de Cairns pour faire le tour et demander aux bons fermiers si ils ont de la place pour 4 français en quête de sous. Seulement, Cairns/Brisbane ça représente 1200 kms donc s'aventurer à rouler avec l'épée de Dhamoclès du non-travail à l'arrivée, le tout sous la pluie, très peu pour nous !
Donc tout s'est chamboulé, chacun y est allé de son plan le plus intéressant par rapport à la conjoncture. Et un rapide coup d'oeil aux billets d'avion nous a motivé à partir en direction de la Nouvelle-Zélande pour 3 semaines.
Départ de Brisbane pour Christchurch donc, non sans péripéties. Première étape, s'enregistrer pour le vol. D'habitude, nous imprimons les tickets. Là, non. A chaque fois, on nous demande soit notre passeport, soit le numéro du vol.Et au final, ces papiers qui nous coûtent 50 cents la feuille ne servent à rien. Et ben, cette fois il les fallait ces tickets ! Pourquoi ? Parce que Brisbane/Christchurch est un vol international et non domestique. On a tendance à oublier en tant que voyageur de l'arrache que les 2 pays sont différents et que ce n'est pas parce qu'ils sont situés géographiquement l'un à côté de l'autre qu'on y part les mains dans les poches.
Cette impression des tickets prouve à l'immigration que vous ne venez pas pour coloniser leur beau pays mais que vous possédez un billet retour, qui sous-entend donc que vous repartez un jour.
Frayeur de courte durée, la dame de l'embarquement nous a fait flipper histoire de marquer le coup, elle peut nous imprimer le billet. Tout ne s'arrête pas là, sinon ce ne serait pas drôle. Au moment de l'embarquement dans l'avion, on passe comme tout le monde en tendant notre billet et notre passeport. Et la seconde précédent notre entrée dans l'avion, un mec nous arrête. Ce jeune premier nous dit que nous avons trop de sacs pour un vol de ce type et que nous devons « muter » nos 2 sacs par personne en un seul. Vu l'amabilité du personnage, j'avais bien envie de lui dire qu'il me fallait juste le temps de sortir ma baguette magique mais je ne pense pas que l'humour fasse partie du cahier des charges du personnel Jet Star pour le coup.
En deux minutes, nous faisons une réorganisation à l'arrache qui ne change rien au problème et le comique de dernière minute revient à la charge en nous disant que l'avion est complet et que si tous les passagers étaient chargés comme nous, ce ne serait pas possible. Blague de fort bon aloi quand on voit passer des gens avec un bagage à roulette à chaque main. S'ensuit une petite minute d'énervement contenue à lui dire que si problème avec nos bagages il y avait, il fallait le dire avant d'embarquer, à l'enregistrement, quand on pouvait encore mettre notre surplus dans notre voiture et non pas à la porte de l'avion 10 minutes avant le décollage.
Notre futur stewart réfléchissa et nous expliqua que si il appliquait la politique, un de nos bagages devrait partir en soute d'un avion le lendemain mais que «pour cette fois, c'était bon.»
2 heures de vol en plein après-midi qui défilent vite et nous font arriver de nuit, décalage horaire de 2 heures en plus par rapport à l'Australie oblige. Première rencontre avec un local, un chauffeur de bus assez étrange mais hyper sympa nous expliquant la route tout en faisant des gestes comme s'il nous faisait un rap à la grande époque de Benny B. Ensuite, arrivée au Bus Xchange de Christchurch, grande plate-forme où transite tous les bus et où on rencontre un agent de sécu' bien drôle nous vantant les mérites de la baguette française et du pâté ! Ne nous parles pas de ça malheureux, we miss french food ! ^^
Bref, c'est déjà bien assez long tout ça pour décrire notre premier jour. La fin de la journée s'est ponctuée par la découverte du backpacker remplis de français et du quartier de New Brighton. L'occasion de rencontrer la couette la plus douce du monde entier et de s'endormir rapidement pour une nuit de sommeil avant la suite... Que je vous raconterais très vite dans un prochain billet.
La dernière fois que j'ai écris ici, c'était pour vous souhaiter la bonne année. Donc je dois admettre que ça fait un certain temps. En 2 mois et demis, nous avons quittés Sydney, sommes allés à Perth pour 8 jours, pour ensuite retrouver Sydney afin de repartir avec 2 acolytes vers Brisbane en remontant la East Coast !
Mais ce n'est pas de ça que je vais vous parler pour le moment, mais de notre voyage en Nouvelle-Zélande ! Et oui, ce n'était pas prévu à la base. Enfin, c'était au programme puisque tous ceux qui y sont passés nous ont conseillés d'y aller. A l'arrivée sur Brisbane, nous pensions travailler mais comme nous restions pour une période réduite de 3 semaines, trouver un job en ville était du domaine de l'impossible. Et oui, cher voyageur, si tu veux un boulot sur Brisbane, il te faut être présent pour un an ! A la base, l'autre solution était de partir faire du fruitpicking dans les fermes. Mais, un autre mais, la wet season (saison des pluies en gros) australienne fut particulièrement destructrice cette année. Inondations et flotte à n'en plus finir pour nombre d'exploitations, ce qui a repoussé l'ouverture des récoltes de certains fruits. Manque de bol, les fermes aux alentours de Brisbane étaient toutes inondées ou « reportées ». La dernière éventualité était de partir au-dessus de Cairns pour faire le tour et demander aux bons fermiers si ils ont de la place pour 4 français en quête de sous. Seulement, Cairns/Brisbane ça représente 1200 kms donc s'aventurer à rouler avec l'épée de Dhamoclès du non-travail à l'arrivée, le tout sous la pluie, très peu pour nous !
Donc tout s'est chamboulé, chacun y est allé de son plan le plus intéressant par rapport à la conjoncture. Et un rapide coup d'oeil aux billets d'avion nous a motivé à partir en direction de la Nouvelle-Zélande pour 3 semaines.
Départ de Brisbane pour Christchurch donc, non sans péripéties. Première étape, s'enregistrer pour le vol. D'habitude, nous imprimons les tickets. Là, non. A chaque fois, on nous demande soit notre passeport, soit le numéro du vol.Et au final, ces papiers qui nous coûtent 50 cents la feuille ne servent à rien. Et ben, cette fois il les fallait ces tickets ! Pourquoi ? Parce que Brisbane/Christchurch est un vol international et non domestique. On a tendance à oublier en tant que voyageur de l'arrache que les 2 pays sont différents et que ce n'est pas parce qu'ils sont situés géographiquement l'un à côté de l'autre qu'on y part les mains dans les poches.
Cette impression des tickets prouve à l'immigration que vous ne venez pas pour coloniser leur beau pays mais que vous possédez un billet retour, qui sous-entend donc que vous repartez un jour.
Frayeur de courte durée, la dame de l'embarquement nous a fait flipper histoire de marquer le coup, elle peut nous imprimer le billet. Tout ne s'arrête pas là, sinon ce ne serait pas drôle. Au moment de l'embarquement dans l'avion, on passe comme tout le monde en tendant notre billet et notre passeport. Et la seconde précédent notre entrée dans l'avion, un mec nous arrête. Ce jeune premier nous dit que nous avons trop de sacs pour un vol de ce type et que nous devons « muter » nos 2 sacs par personne en un seul. Vu l'amabilité du personnage, j'avais bien envie de lui dire qu'il me fallait juste le temps de sortir ma baguette magique mais je ne pense pas que l'humour fasse partie du cahier des charges du personnel Jet Star pour le coup.
En deux minutes, nous faisons une réorganisation à l'arrache qui ne change rien au problème et le comique de dernière minute revient à la charge en nous disant que l'avion est complet et que si tous les passagers étaient chargés comme nous, ce ne serait pas possible. Blague de fort bon aloi quand on voit passer des gens avec un bagage à roulette à chaque main. S'ensuit une petite minute d'énervement contenue à lui dire que si problème avec nos bagages il y avait, il fallait le dire avant d'embarquer, à l'enregistrement, quand on pouvait encore mettre notre surplus dans notre voiture et non pas à la porte de l'avion 10 minutes avant le décollage.
Notre futur stewart réfléchissa et nous expliqua que si il appliquait la politique, un de nos bagages devrait partir en soute d'un avion le lendemain mais que «pour cette fois, c'était bon.»
2 heures de vol en plein après-midi qui défilent vite et nous font arriver de nuit, décalage horaire de 2 heures en plus par rapport à l'Australie oblige. Première rencontre avec un local, un chauffeur de bus assez étrange mais hyper sympa nous expliquant la route tout en faisant des gestes comme s'il nous faisait un rap à la grande époque de Benny B. Ensuite, arrivée au Bus Xchange de Christchurch, grande plate-forme où transite tous les bus et où on rencontre un agent de sécu' bien drôle nous vantant les mérites de la baguette française et du pâté ! Ne nous parles pas de ça malheureux, we miss french food ! ^^
Bref, c'est déjà bien assez long tout ça pour décrire notre premier jour. La fin de la journée s'est ponctuée par la découverte du backpacker remplis de français et du quartier de New Brighton. L'occasion de rencontrer la couette la plus douce du monde entier et de s'endormir rapidement pour une nuit de sommeil avant la suite... Que je vous raconterais très vite dans un prochain billet.
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