dimanche 1 novembre 2009

Enfin installés, et plutôt bien en fait !

Trouver un appart à Sydney, c'est pas si compliqué. Faut juste veiller à bien regarder les réverbères qui abritent de nombreuses annonces. Sachant que la moitié d'entre elles concernent seulement nos amies les femmes. Et oui, certains proprios ou colocs ne perdent pas le Nord... Cette technique d'affichage est plutôt astucieuse puisque les feux de circulation durent une vie entière à Sydney.

Passons. Trois visites auront suffi pour obtenir un appart' plutôt cool en plein centre, dans un complexe ressemblant à un hôtel avec une réception et des extras inattendus dont je parlerais plus tard. 3 colocs asiatiques dont la jeune propriétaire vraiment adorable. D'ailleurs quand elle a entendu nos voix cassées de la veille à cause de la soirée chez Lucas, elle nous a offert un Strepsil. Et même une plaquette complète ! La pauvre Vanessa avait une voix étant un mélange entre Régine et Dark Vador. Bon, c'est sûr comme ça ça sonne con mais franchement, les asiatiques (sans préjugés aucun) ne sont pas du genre communicatif, c'est donc un plaisir de voir le contraire.

Je vais quand même vous raconter la petite histoire des 2 visites précédentes. La première visite se situait dans une des rues parallèles à la grande artère principale du centre. Déjà, nous rencontrons un problème. Le n° 230 que nous devions trouver est... introuvable ! Nous voyons le 231, le 227 mais pas moyen de mettre la main sur l'Elu. En fait, comme l'autre côté du trottoir est occupé par le gigantesque Hyde Park, il fallait marcher 10 minutes de plus pour l'atteindre. Un petit peu en retard, nous tentons de joindre notre contact. Malheureusement, nous n'entendons qu'un écho géant nous aidant absolument pas. Nous trouvons l'immeuble par nous-même mais ne pouvons pas y entrer. Enfin, nous tombons sur la personne, ¾ d'heures plus tard téléphone à la main !

Pas de bonjour, pas d'excuses, elle court vers l'ascenceur sans même nous attendre. 3 étages plus tard, nous découvrons l'appart. Notre hôte est toujours aussi agréable, nous montre à peine la salle de bain sans même nous laisser d'y entrer, nous pousse à traverser le couloir nous menant au salon vitesse grand V. Le salon avait une espèce de petite cuisine ouverte assez fonctionnelle donnant donc sur la pièce à vivre. Et sur 2 couettes. Vous me direz, peut-être qu'elle a froid mais non. Les couettes étaient là pour former une sorte d'igloo. Pourquoi faire ? Couper la pièce en 2 pardi! Je ne sais pas si vous comprenez ou même réalisez ce que je suis en train d'essayer d'expliquer. Mais cette personne voulait nous faire pour 295 $ par semaine, une couette nous servant de tente de fortune. Sous cette couette, un chinois torse nu en train de suer. La classe. Bref, ce truc est une véritable arnaque, la chose la plus surréaliste que j'ai vu de ma vie. Je ne comprends pas comment on peut s'imposer une telle vie de martyr.

La deuxième visite ne pouvait pas être pire, se situant d'ailleurs dans l'immeuble de ce cher Lucas ! Un étage en-dessous, une autre disposition, nous avions ici un balcon confortable avec une végétation luxuriante. Plutôt cool, sauf qu'encore une fois ici quelqu'un vivait dans le salon avec un rideau de fortune et que tout l'appart empestait la bouffe asiatique. Je n'ai rien contre mais là, ça dépassait l'entendement. Et je n'ai pas évoqué le comportement louche des 2 colocs masculins présents lors de la visite, qui nous regardait comme si ils allaient nous cuisiner. Donc voilà pourquoi après ces deux visites foireuses, nous fûmes complètement hallucinés de la qualité de notre résidence actuelle. Que je vous montrerais bientôt !

1 commentaire:

  1. Punaise, chaud le coup des deux premiers apparts
    T'as quand même du bol d'avoir trouvé le bon truc au final.

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