Une fois les bagages déposés et les 14 dollars (chacun) dépensés pour aller de l'aéroport à l'hôtel de ville, lieu du centre le plus proche de notre auberge, direction le bus. 6 minutes plus tard et 3 dollars en moins, nous voilà donc dans l'auberge, résidence pour 3 jours. Alors si les parties communes sont très sympas à base de canap' en cuir old school et de bouffe pour le petit déj', on bloquera encore longtemps sur les chambres. Pour vous faire une idée, celles-ci fonctionnent par groupe de 2. Ce qui veut dire qu'elles sont séparées par un mur, dont la cloison ne va pas jusqu'au plafond. Si vous montez sur votre lit, vous pouvez donc admirer le crane dégarni ou non de votre voisin ! Bien sûr, vous l'entendez également dormir, regarder la télé et tout ce qui s'en suit. Pas bien grave car temporaire, cette situation est plutôt cocasse. Heureusement la deuxième nuit, nous n'avons pas de petit voisin surprise
Bref, passons au plus important, la visite du centre et sa découverte. A ma grande surprise, on peut parcourir très facilement l'ensemble du centre. 4 stations de train tiennent en quelques dizaines de minutes à pied. Pratique quand le train coûte cher et que le métro n'existe pas. Cependant, le réseau de bus est très étendu et permet d'aller facilement et rapidement, chose rare pour un bus, d'un bout à l'autre de la ville.
Nos premières impressions ne sont pas forcément des plus positives. La sortie d'un aéroport, que ce soit en Espagne, en Croatie ou en Australie rime souvent avec moche et donc ce dernier pays ne démérite pas dans ce domaine. Ensuite, la ville est quand même fort « business ». Arrivés à midi en pleine pause déj', on a pu apprécier la foule de costards-cravates et de tailleurs mangeant sur le pouce se baladant entre des buildings sortis de nulle part. Cette ambiance fort sérieuse contraste donc énormément avec notre esprit farniente et décontract, il faut dire que le grand écart fut un peu étonnant et qu'il est dur de tomber fou amoureux de la très américanisée Sydney au premier regard.
Cependant, ce n'est pas pour autant qu'on n'a envie de repartir la planche de surf sous le bras ! Après la découverte de quelques jolis parcs, animaux rigolos, locaux en train de faire du yoga et quelques centres commerciaux, on se met doucement à l'atmosphère. La gastronomie semble fort influencée par le monde qui l'entoure et les asiatiques sont omniprésents, au bas mot 40 % des personnes ici. Cela se ressent donc sur les restaus avec des chinois, thaï et autres spécialités exotiques que l'on retrouve à foison. Après avoir vu une grande partie du centre via Hyde Park, George Street et tout le coin regroupant l'Aquarium et le Imax Theater ou encore le Mac Store, non ce n'est pas un monument mais un magasin Apple avec 23 vendeurs au mètre carré, nous sommes repartis du côté de l'auberge.
Là, nous avons entrepris de voir la mer. Chose en partie ratée puisque ce quartier abrite une espèce de port. Au grè de nos pas, nous avons rencontré un couple assez âgé nous ayant tapé la causette pour savoir ce qu'on cherchait. Très aimable, chaleureux, prenant le temps de vous filer coups de mains et infos, l'Australien est vraiment hyper aimable. Ca en deviendrait limite inquiétant. Le hasard fera que ces gens avaient des amis lillois qui travaillent dans « la santé mentale » en français dans le texte.
Tout ça pour dire que cette première journée a été crevante parce qu'on a marché comme des dingues avec au moins 7 kms dans les jambes en fin de journée, rien qu'en cumulant villes et quartiers. Journée qui se terminera par un repos bien méritée et une nuit fini à 3 h du mat'. L'occasion pour moi de finir mon CV et de trouver des annonces d'apparts. C'est en cours, les gens sont au taquet et encore une fois hyper affables, ça sent très bon, je n'en dis pas plus pour le moment.
Deuxième jour commencé à 12h30 après cette nuit coupée en deux et jonchée de cauchemars stressants. "J'ai raté mon avion, j'ai pas trouvé de boulot, j'rate les gens en Australie," bref le parfait manuel du loser dans une nuit pleine de sueurs froides ! Petit déj' tardif pour direction le centre avec achats de tickets de bus moins chers et carte de téléphone portable afin d'être joignable pour notre futur employeur ainsi que pour appeler les apparts.
Nous avons fait la découverte de Wake Up !, grande auberge faisant de tout pour aider les étrangers, de l'annonce de jobs à la recherche d'infos en tous genres. Ils se proposent même de recevoir votre courrier en attendant que vous trouviez un appart ! Après petit shopping afin de dénicher des 3 t-shirts cools pour ma personne à 30 dollars les 3. Et enfin, retrouvailles avec Lucas à côté de l'hôtel de ville où nous avons traversé les boutiques pour arriver à son appart' et ses colocs. Bonne petite soirée, écourtée à cause de notre bus qui nous a permis de voir un peu l'ambiance des soirées blindées d'étrangers où l'Australien se fait rare.
Les jours avancent et le climat se fait plus rassurant avec un appart bientôt en poche peut-être et des contraintes administratives bientôt bouclées ! Et surtout l'un des premiers défis est validé ! En attendant, 3h du mat', c'est bien une heure pour entamer une nouvelle nuit de sommeil.
Cognac-Jay, à vous les studios !
PS : C'était les premiers posts pour rassurer la famille et autres, après ça sera plus court. Pas que ça à faire non plus et ça raccourcit mes nuits c't'histoire ! ; )
PS 2 : Envoyer du défi, on va bientôt valider le prochain...
jeudi 29 octobre 2009
mardi 27 octobre 2009
En fait le départ, c'est déjà un défi...
Enfin les 27 heures d'avion sont pratiquement passées ! Que dire, à part que l'attente tant redoutée s'est finalement déroulée plus "vite" que prévue. L'attente avant le premier avion a même été quasiment invisible. Par contre, il semble clair que l'arrivée à Pékin fut le début des déambulations. Avec un aéroport plutôt grand et malheureusement très éloigné de la ville qui ne nous aura pas donner l'occasion d'aperçevoir la capitale chinoise, le chemin de croix pour atteindre le fameux Pékin-Sydney ne faisait que commencer !
Une file d'attente spéciale pour nous qu'on découvre tardivement à la sortie de l'avion, une navette sous-terraine à prendre pour arriver à notre terminal et ensuite un dédale d'escalators à monter le pas hâleté car l'heure de retard prise entre Paris et Pékin nous a raccourci le temps de notre escale. Je ne vais pas omettre de préciser que RIEN n'est indiqué et que l'on nous a réservé notre lot de surprises!
Pourquoi l'afficher notre avion hein ? Il faut donc demander à des hôtesses d'accueil aussi perdues que nous apparemment et également plutôt Lost in Translation si vous voyez ce que je veux dire. Extrait d'une conversation :
-Votre fidèle serviteur : So it's ok, even if it's not on the screen, we can go the gate C52 and wait for the boarding ?
-La madame : No.
-What ? (en rigolant, incrédule devant ce spectacle)
-Euhhhhh, Yes ! (génée)
Bien sûr, tout ça perd de son charme si je ne vous dis pas que cet avion, absent des écrans donc, nous a été annoncé 2 fois porte C52 et une autre porte C53. Tout ça pour se retrouver au final porte C54 ! Pékin, autant dire que je ne t'aime pas beaucoup ! A ça, on rajoute les 2 papelars à remplir pour l'immigration et la quarantaine...
Dernier surprise de taille, notre "technical stop" entre Pékin et la désirée Sydney. Cet arrêt est en réalité une escale d'une heure à Shangaï, après 2 petites heures de vol sur un total de 15 ! D'ailleurs, ces dernières ne sont pas toujours finies. Il nous en reste deux à l'heure actuelle et une petite pékinoise nous les fait savourer grâce à des cris stridents rappelant la mélodie d'un cabinet de dentiste manchot.
Enfin, je termine par vous faire part d'une chose, je vis avec une vraie marmotte. Sur les 27 heures, elle a du ouvrir l'oeil 3 heures : 1h30 pour regarder une comédie romantique avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher et l'autre partie pour lire un magazine. De l'autre côté, j'ai du faire l'horaire inverse. Les avions étant pour moi aussi agréables qu'un string en crêpi, je dors plié en 12 et par bribes de 25 minutes. A titre d'exemple, il est 8 heures et je n'ai pas fermé l'oeil depuis 3 h du matin. Au total, j'ai dormi 4 heures dans le premier avion et 1h30 dans celui-là, j'aurais bien mérité le vrai lit.
Voilà pour le premier récit d'un périple pas si fatigant mais assez énervant par moments, la faute à une logistique chinoise demandant encore du travail... En tout cas, il est peut-être très tôt mais le soleil donne déjà. Je vous écris des nuages et j'espère rester la tête dedans après l'aterrissage.
We are international businessmen ! *
*Seuls les fans de How I Met Your Mother pourront reconnaître cette sombre référence qui n'a pas arrêter de me trotter dans la tête à l'aéroport dès que j'apercevais les tapis de bagages...
Une file d'attente spéciale pour nous qu'on découvre tardivement à la sortie de l'avion, une navette sous-terraine à prendre pour arriver à notre terminal et ensuite un dédale d'escalators à monter le pas hâleté car l'heure de retard prise entre Paris et Pékin nous a raccourci le temps de notre escale. Je ne vais pas omettre de préciser que RIEN n'est indiqué et que l'on nous a réservé notre lot de surprises!
Pourquoi l'afficher notre avion hein ? Il faut donc demander à des hôtesses d'accueil aussi perdues que nous apparemment et également plutôt Lost in Translation si vous voyez ce que je veux dire. Extrait d'une conversation :
-Votre fidèle serviteur : So it's ok, even if it's not on the screen, we can go the gate C52 and wait for the boarding ?
-La madame : No.
-What ? (en rigolant, incrédule devant ce spectacle)
-Euhhhhh, Yes ! (génée)
Bien sûr, tout ça perd de son charme si je ne vous dis pas que cet avion, absent des écrans donc, nous a été annoncé 2 fois porte C52 et une autre porte C53. Tout ça pour se retrouver au final porte C54 ! Pékin, autant dire que je ne t'aime pas beaucoup ! A ça, on rajoute les 2 papelars à remplir pour l'immigration et la quarantaine...
Dernier surprise de taille, notre "technical stop" entre Pékin et la désirée Sydney. Cet arrêt est en réalité une escale d'une heure à Shangaï, après 2 petites heures de vol sur un total de 15 ! D'ailleurs, ces dernières ne sont pas toujours finies. Il nous en reste deux à l'heure actuelle et une petite pékinoise nous les fait savourer grâce à des cris stridents rappelant la mélodie d'un cabinet de dentiste manchot.
Enfin, je termine par vous faire part d'une chose, je vis avec une vraie marmotte. Sur les 27 heures, elle a du ouvrir l'oeil 3 heures : 1h30 pour regarder une comédie romantique avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher et l'autre partie pour lire un magazine. De l'autre côté, j'ai du faire l'horaire inverse. Les avions étant pour moi aussi agréables qu'un string en crêpi, je dors plié en 12 et par bribes de 25 minutes. A titre d'exemple, il est 8 heures et je n'ai pas fermé l'oeil depuis 3 h du matin. Au total, j'ai dormi 4 heures dans le premier avion et 1h30 dans celui-là, j'aurais bien mérité le vrai lit.
Voilà pour le premier récit d'un périple pas si fatigant mais assez énervant par moments, la faute à une logistique chinoise demandant encore du travail... En tout cas, il est peut-être très tôt mais le soleil donne déjà. Je vous écris des nuages et j'espère rester la tête dedans après l'aterrissage.
We are international businessmen ! *
*Seuls les fans de How I Met Your Mother pourront reconnaître cette sombre référence qui n'a pas arrêter de me trotter dans la tête à l'aéroport dès que j'apercevais les tapis de bagages...
lundi 26 octobre 2009
Le jour du grand départ est arrivé !
Pour le coup, le "Big Day Out" est enfin réalité !
Paris, Pékin et enfin Sydney au bout de 27 heures d'avion, une heure de train et également 4 heures d'attente à l'aéroport à ne pas négliger.
D'ici là, je vous expose le concept de ce blog, histoire de faire original, tant bien que mal. Comme l'indique le titre, ça parlera de défis. Je vous propose donc de nous poster vos idées, à la con ou pas, sur ce que vous voulez qu'on fasse là-bas. Insolite, très sérieux, déjanté, le tout dans la limite du possible quand même, lâchez-vous, ça nous fera d'autant plus marrer de les réaliser.
Pour vous donner une idée, le premier m'a été proposé par ce cher Alex et il est déjà assez drôle : photographier le plus de sosies de stars. Un autre est aussi donné, mais celui-ci c'est une surprise.
Enfin bref, amusez vous pour qu'on puisse vous rendre la pareille ensuite...
A très vite !
Paris, Pékin et enfin Sydney au bout de 27 heures d'avion, une heure de train et également 4 heures d'attente à l'aéroport à ne pas négliger.
D'ici là, je vous expose le concept de ce blog, histoire de faire original, tant bien que mal. Comme l'indique le titre, ça parlera de défis. Je vous propose donc de nous poster vos idées, à la con ou pas, sur ce que vous voulez qu'on fasse là-bas. Insolite, très sérieux, déjanté, le tout dans la limite du possible quand même, lâchez-vous, ça nous fera d'autant plus marrer de les réaliser.
Pour vous donner une idée, le premier m'a été proposé par ce cher Alex et il est déjà assez drôle : photographier le plus de sosies de stars. Un autre est aussi donné, mais celui-ci c'est une surprise.
Enfin bref, amusez vous pour qu'on puisse vous rendre la pareille ensuite...
A très vite !
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