lundi 9 août 2010

Japan : This is the last trip

Japan : Last trip

Le voyage a commencé par une longue navette nous menant jusque Ueno, quartier de notre auberge. Atterri à 18h30, c'est tout juste à 22h que l'on checke pour récupérer les clés de notre chambre ! L'immigration nous aura fait attendre 30 minutes et les billets de train nous auront réclamé une autre demie-heure. Auquel vous pouvez ajouter ma bonne dame l'un des plus longs trajets en train pour quitter un aéroport situé à 66 kms du centre-ville : 1h15.

Interminable transit puisqu'il avait lieu après un vol de 9h.

Enfin, le sacerdoce étant passé, il était temps d'aller se trouver un endroit où manger car on mourrait de faim. Nous avons laissé notre sens de l'orientation dans l'avion et nous nous retrouvons à faire 4 fois la même route avant de tomber sur un resto typique où on mange assis sur le sol des trucs pas chers du tout. Incontestablement cheap en ce qui concerne la bouffe, le Japon nous permet de manger très régulièrement à 2 à notre faim pour 10€. Précision de plus qui nous change de l'Australie : les bières ne sont pas chères. Et bonnes.

Lendemain matin, lever tôt pour se faire les "gros" quartiers. Débutons par Asakusa, repaire de 2-3 temples et d'un immense marché. Très traditionnel et rempli en ce samedi, c'est l'occasion aussi de découvrir nos premiers jardins japonais. Original de voir les temples en plein milieu d'un quartier très commercial.

Ensuite, direction Akihabara. Temple de l'électronique en tout genre, la ville "électrique" dégueule littéralement de mangas, figurines d'un goût plus ou moins douteux, de jeux vidéos et de machines de jeux... Incroyablement coloré, étendu, labyrinthique et bruyant, c'est le quartier qui vous tue, fatigue et rend sourd en 2 heures. Unique et l'île de la tentation pour tous les technophiles, cette fourmilière est vraiment impressionnante.

Ueno nous repose avec son parc public dans lequel sommeille un temple, un sanctuaire, un zoo et un japonais bizarre nous parlant de Takeshi Kitano et de Jacques Chirac entre 2 postillons. N'oublions pas le tic verbal "You Know" entendu au moins 500 fois en 10 minutes.

Pour terminer la journée, Shibuya de nuit nous donne l'impression d'être dans un Times Square japonais avec des milliers d'écrans, des buildings démesurés et le carrefour le plus fréquenté du monde véritablement impressionnant à voir en action. Le coin shopping qui ne s'arrête jamais par excellence.

Deuxième jour, les jardins du palais impérial et ses temples encore situé dans Tokyo Central. CBD on ne peut plus classique après être passé par Sydney, on se rend compte que les bâtiments sont non seulement gigantesques mais aussi larges. Même impression pour Shinjuku, deuxième destination, qui garde ces buildings mélangés à la folie d'Akihabara.

Véritable labyrinthe, on s'y perdra quelques fois mais on retombe toujours sur nos pattes vu qu'il y a des stations de métros à tous les coins de rues. L'occasion de préciser que tout est très bien indiqué et que se perdre est relativement compliqué si vous avez une carte et un sens de l'orientation
correct. La preuve, on y arrive avec une fille qui confond sa gauche et sa droite.

D'ailleurs, heureusement que tout est assez facile parce que les japonais parlant anglais couramment sont rares.

Aujourd'hui, changement de décor avec le musée dédié aux studios Ghibli, celui des films de Miyazaki. Pas moins que le Walt Disney japonais, les tickets doivent se réserver 3 mois à l'avance. Décor faisant penser à la Casa Battlo de Gaudi rempli de dessins de travail, d'animation et de trucs mignons, le musée est un peu petit mais reste intéressant à parcourir.

Et cela nous laisse le temps d'aller à Harajuku ! Enième détour par la ville pour admirer le Meiji Shrine et également un dernier tour par la case magasins où là encore, des dizaines de dizaines d'enseignes se battent pour nous attirer. A noter que les fringues ne sont vraiment pas chères en comparaison avec notre beau pays. Faire quelques affaires avant 2 mariages, voilà qui tombe à pic...

A bientôt pour la suite des aventures de ce voyage qui à défaut d'être le dernier ne manque pas d'intérêt. A croire que cette parenthèse n'ayant strictement rien à voir avec la destination précédente nous permet d'appréhender en douceur la fin. En l'état, le pays est amusant, impressionnant, divertissant, fourmillant et changeant. Impatient d'en voir plus !

samedi 3 avril 2010

Steward Island : The curse is never broken...

Là voilà la fameuse « 3ème île » de la Nouvelle-Zélande ! Surnommée par certains comme ça, devenu pour nous l'île noire !

Premièrement, nous avons eu notre plus gros mal de mer dans le ferry. 1 heure entre la régurgitation et le malaise. Nous ne savons toujours pas si le problème est du à la conduite du chauffeur, le fait que l'on soit situé en plein milieu de la bête ou juste les vagues mais mon estomac s'en souvient encore trop bien. Interdit de parler bouffe pendant tout le voyage, sous peine de lourdes conséquences !

Après cette heure fort agréable, nous sommes arrivés sur l'île de Steward Island. Nous voulons retirés les scooters que nous avons bookés avant le départ. Normalement, ca prend 5 minutes. Mais des personnes âgées ont décidé de prendre le bus faisant le tour de l'île en achetant les billets, le matin même. Et ce bus part dans les 10 minutes. Donc il faut traiter les 30 demandes avant la notre.

Un quart d'heure plus tard, une personne de l'office nous demande de parler à une Marilyn pour qu'on récupère les scoots. Encore 5 minutes plus tard, ce n'est pas Marilyn qui vient vers nous. Un mélange entre Mireille Mathieu et une prof sortie tout droit d'Harry Potter s'adresse à nous en nous parlant comme... de la merde. On sent déjà son mépris à notre égard. Je ne sais pas si c'est parce qu'il y avait du monde, si c'est parce que nous sommes jeunes. Ou si c'est juste parce que c'est juste que par les gens cons n'ont pas besoin d'excuse pour l'être, ils le sont naturellement.

Pour revenir à la location, elle commence par nous demander si nous avons déjà conduit des scoots. La réponse est non.

« It's not a very good place to learn ! », dit-elle avec son air renfrogné.

Elle enchaîne en faisant mention d'une caution, ce qui nous oblige à donner notre carte de crédit. Qu'on a laissé dans la voiture puisqu'à la réservation, on nous a assuré que tout était réglé. En guise de caution, ils ont gardé nos permis de conduire toute la journée après âpres négociations.

Etape suivante, essayer le monstre !

Un petit, ou plutôt minuscule, Suzuki, nous attendait devant l'enseigne. Bon pour un enfant de 8 ans mais moins pour quelqu'un de ma taille. La mégère nous explique comment enlever la béquille et comment démarrer l'engin. Enfin essaye. 6 scooters sur 8 n'avaient plus de batteries. Un simple check-up régulier pourrait être le minimum syndical pour une daube qu'on nous loue à 67 $ NZ la journée « seulement ».

Finalement, elle en trouve 2 en état de marche. Après une autre démonstration de sympathie (« Etes-vous en train de regarder ? Je viens de vous le montrer !), Vanessa essaye la première. L'équilibre est dur à choper, l'espace pour essayer est aussi petit que le scoot' et peuplé de voitures et pour arranger le tout, le « prof » est une véritable peau de vache. On a donc toutes les conditions requises !

Mon essai fut laborieux pour une raison évidente: c'est trop petit ! Mes genoux flirtaient généreusement avec le guidon, à tel point que lorsque je voulais toucher les poignées d'accélérateur et de frein, mes mains touchaient mes rotules ! A la fin de mon aller-retour, j'ai fait un demi-wheeling et un bout de l'avant est sorti de ses gonds d'un dixième de millimètre. Je me suis mangé un bout du scooter sur le genou mais Super Grannanny s'en tape et me tint à peu près ce langage : « You broke it ! »

Bien sûr, elle voulait nous faire payer pour la « casse ». Au final, cela nous a coûté 12 €. Nous avons switché la résa des scoots en voiture parce que les routes étaient dangereuses et que notre conduite ainsi que la qualité des véhicules nous aurait pas permis de faire grand-chose. Surtout pour moi, je dois bien l'avouer ! ; )

Les voitures semblaient cools puisqu'on nous avait parlés de « petites bulles », comme si l'île n'abritait que des voitures écolo spécialement achetés pour la préserver. En réalité, c'était pas trop le cas.

C'était juste une vieille Ford Ka manuelle d'une dizaine d'années, rouillée dont les portes avaient du mal à s'ouvrir et à se fermer et plutôt capricieuse à conduire. Exigeante, pas fiable et assez imprévisible, cela ne va pas être aussi facile qu'avec notre Nissan Wingroad quasi neuve ! Pour arranger le tout, les routes sont souvent à sens unique, très étroites et sans revêtement. Ami des petits cailllous, it's for you ! Nous voilà donc à jongler entre la 1ère et la 2 dans les 26 petits kilomètres tortueux de Steward Island une heure après notre arrivée.

Nous croisons rapidement le Old Bus Tour mais le point positif, c'est que l'île est déserte et qu'en gros, les paysages sont pour nous. Rouler, marcher, regarder, prendre en photo et reprendre la caisse vers la prochaine destination, tout se déroule bien. Mais!

45 minutes avant la fin de la location, j'ai fait un demi-tour pour aller du côté de Golden Bay... Et c'est parti en vrille. La Ka nous avait déjà feinté dans la journée en se retrouvant embourbé avec deux brins d'herbes mouillés et nous avait coincé l'espace d'une minute. Mais là, c'est plus compliqué.

Les routes de l'île sont hyper étroites. Et le virage précédent était trop sec pour pouvoir tourner directement. En gros, la seule possibilité était ce foutu demi-tour. Je commence donc ma manœuvre devant 4 marcheurs. Ca démarre bien mais lorsque j'étais sur le bord de la route prêt à repartir, la caisse s'est embourbé, encore, sur de l'herbe mouillée. En direction d'un bon gros trou constitué d'arbres et d'une végétation prête à nous accueillir pour le meilleur et pour le pire.

Ma première pensée est de me demander pourquoi la caisse a pu faire un truc pareil. Secondo, j'essaye d'aller en marche arrière. Mais parce que la pente de la route était trop prononcée, la marche arrière nous fait aller vers l'avant ! La seule solution était donc d'être poussé par nos amis marcheurs sur le bas côté. Du moins, c'est ce que je pensais.

L'un des couples de marcheurs qui a vu toute la chose essaye de nous aider mais la dame me dit que l'une des roues arrières ne touche plus le sol et que cela ne sera pas possible de nous sortir de là de cette manière. Elle s'en va chercher de l'aide auprès d'un local. Ce qui engendre l'arrivée d'un Howard Stern/Jango Edwards en scooter blanc muni d'une corde qui restera avec nous pendant une bonne partie de l'aventure. A partir du moment où nous devons juste attendre, j'étais obligé de laisser le pied bien appuyé sur le frein et le frein à main enclenché pour que la voiture n'avance pas d'un coup.

Il commence par faire un noeud de marin et l'attache à un gros pick up d'une entreprise de travaux qui passait par là. Bien entendu, jour de chance, la corde casse ! Heureusement, j'avais un doute sur la réussite de ce sauvetage à l'arrache et j'ai remis immédiatement mon pied sur le frein et remis le frein à main. Sinon, je ne sais pas dans quel état je serais en train de raconter ça. Je dois préciser que Vanessa n'était plus dans la voiture depuis que nous avons essayé de pousser la voiture. Après que la corde cassa, le gars au pick-up est allé prévenir le garage à 5 minutes de là disposant d'un camion pouvant nous tracter.

Pendant qu'on attendait après le garage, je réfléchissais à toute cette situation en étant entre le « C'est pas possible, c'est un putain de cauchemar, je déteste cette île » et « Tout va bien se terminer mais j'attendrais la fin pour en être sûr ». Nous avons du attendre plus d'une demie heure après le garage, toujours avec le pied sur le frein.

Le garagiste est arrivé avec la police, ils ont pris 10 minutes supplémentaires pour emballer la caisse de chaînes afin de la remonter. Ils semblaient tous très relax.
Mais je retiens quand même quelques phrases qui ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd :
« Vous n'êtes pas les premiers à qui ça arrive. »
« Ca arrive souvent, surtout avec ces bagnoles. »
« Ils ne devraient pas louer des trucs pareils. »
« Arrête de bouger, tu me rends nerveux. »

Et à la fin, le fameux :

"Vous êtes chanceux."

Drôle de manière d'être chanceux vous en conviendrez. Mais bon l'important, c'est la santé comme dit ! Et la voiture n'a encore une fois strictement rien. Juste un bout de l'aile au-dessus de la roue avant embourbée dans l'herbe qui fut disloquée mais qui se remet en deux coups d'huile de coude. Le garage semblait aussi habitué puisque ça lui a pris à peine 5 minutes de sortir la voiture, une fois le tout bien arnaché. J'ai oublié de préciser que la porte côté conducteur était fermé de l'intérieur par je-ne-sais quelle raison. Il m'était donc impossible de sortir de la caisse rapidement au cas où, à part par la fenêtre. Comme je n'ai pas encore mon brevet de Bruce Willis, je ne pense pas que cette opération se serait très bien déroulé... En plus, je ne pouvais pas mettre ma ceinture parce qu'elle était bloquée pendant toute l'histoire ! Je l'ai enlevé à un moment de l'accident et je n'ai jamais su la remettre.

Ce remake de n'importe quelle scène d'action comprenant un crash de voiture proche d'une jungle n'était pas si fun que ça à vivre mais tellement irréaliste encore une fois que je suis resté assez zen au final. Ca nous a coûté le prix de la caution, 200 € environ. Le prix incluant la dépanneuse et le petit coup sur la pièce sorti de ses gonds. La galère mais rien comparé à ce qui aurait pu arrivé. C'est tellement frustrant de se faire entendre tout le reste de la journée qu'on a été chanceux alors que le problème était la fiabilité de la voiture et son état et non notre capital chance...

En tout cas, je garde quelques leçons de cette aventure :
-ne plus jamais louer quelque chose avant de le tester.
-être encore plus méfiant vis-à-vis des dépliants et excursions de ce genre.
-ne jamais acheter de Ford Ka. Ou de Ford tout court.
Heureusement le reste de la journée était plus reposant avec quelques marches autour de l'île et une discussion autour de la faune locale avec une mère de famille et de ses 2 gamins qui s'amusaient à prendre des méduses à la main avant de les jeter à l'eau.


Et pour finir, le retour en ferry était nettement plus agréable grâce une petite astuce pour éviter le mal de mer donné par le staff :

Si vous êtes droitier, vous mettez un bouchon dans votre oreille gauche. Et si vous êtes gaucher, ce sera l'oreille droite. Cela réduit grandement les secousses.

Un saut à l'élastique, un problème de voiture, frôler la mort 2 fois, ça fait beaucoup pour une semaine ^^

New Zealand : This is the end...

Que dire pour finir sur ce si beau pays ?

Il est quasi obligatoire de préciser que cette île du Sud est le paradis des campeurs. Si vous êtes prêt à marcher un peu et que vous n'avez pas peur de quelques coups de froids au réveil et en soirée, vous risquez d'apprécier ! Les paysages regorgent de surprises et d'étendues verdoyantes à perte de vue. Les routes sont faciles à parcourir avec des villes rares mais bénéficiant d'un vrai cachet autant au niveau de l'architecture que de la culture qu'elles peuvent véhiculer. Le musée de Dunedin par exemple font plaisir aux yeux avec des expos photos à la fois intrigantes, dérangeantes et instructives.

On repensera au côté kitsch de certains magasins ou villes. C'est sûr que le randonneur n'est pas toujours le plus funky des dandys. Alors les premières villes après Christchurch vous vendent des pulls tricotés mains, des cols moutons et d'autres vêtements de fort bon goût validés par grand-mère en personne mais ce n'est pas ça qui fait l'attrait du voyage.

Et même cet aspect old-school est assez drôle parce qu'il permet des rencontres assez surprenantes comme celle qu'on a pu avoir à Géraldine (oui, c'est aussi le nom d'une ville) avec Michael A. Linton, geek intersidéral. Ce monsieur a fait une « frise » à partir de petites pièces de métal reconstituant la bataille de Normandie de Guillaume le Conquérant. Il faut voir l'homme en action pour le croire nous parlant du travail de toute une vie lui ayant pris plus de 30 ans, comportant plus d'un million de bout de métal pas plus grand qu'un confetti. Au-delà de ça, il a une passion pour les puzzles et énigmes et nous proposait de nous vendre un Cd-rom programmé par son fils comprenant sa frise expliquée de bout en bout, l'intégralité de ses puzzles, un Scrabble, des Sudokus et je ne sais quoi encore. Un moment tellement surréaliste qu'il aurait pu facilement apparaître dans une série comme Big Bang Theory ou How I Met Your Mother sans retouches.

Au cas où des lecteurs de ce blog seraient intéressés par la Nouvelle-Zélande, voilà mes must do !

-Les villes de Christchurch, Dunedin, Oamaru et Queenstown.

Christchurch pour son aspect paisible est une bonne ville de départ dans le pays. Elle concentre tous les avantages de la grande ville néo-zélandaise en offrant des magasins, des discounteurs et autres enseignes de randos dépannant bien le voyageur arrivé trop peu habillé. Non, je ne parle pas de nous bien entendu.

Dunedin est quant à elle un peu moins jolie dans son architecture mais dispose d'un atout de taille : l'Otago Peninsula. Une péninsule d'une trentaine de kilomètres situé à 5 minutes de la ville qui regorge de marches, plages et autres paysages magnifiques avec à la clé des oiseaux et autres animaux visibles que sur cette côte. Hormis la péninsule, l'art gallery de Dunedin est gratuite et à faire si possible, je l'ai déjà évoqué plus haut. J'oublierais presque également le panorama qui donne vue sur toute l'étendue de la ville ainsi que sur la péninsule.

Oamaru est reconnue comme la ville de la pière blanche et c'est sûrement la ville la plus intéressante en termes d'architecture. De plus, c'est l'une des seules à offrir un panorama sur toute la ville grâce aux rues à la San Francisco qui la surplombe. Si vous avez de la chance, vous pouvez même apercevoir une colonie de pingouins sur la plage. Pour cela, il faut venir soit une heure après le lever du soleil, soit une heure après le coucher. Mission difficile à accomplir, nous les avons vus de nuit. Par contre, nous y avons vu nos premières otaries en milieu naturel! Elles ne jouaient pas avec un ballon et ne sautaient pas dans des cercles, j'étais déçu... : o

Queenstown, la ville du sport extrême !
Et pas seulement car c'est la ville de montagne idéale placé entre la mer et la montagne bénéficiant d'un climat frais mais ensoleillé et où l'on peut faire des dizaines d'activités allant du saut en parachute, à la luge « Mario Kart » au jump en élastique. Je reviendrais sur cette dernière chose dans un autre billet ! En tout cas, y'en a pour tous les budgets et les envies.

A part les villes, il ne faut pas rater le Mount Cook, montagne impressionnante offrant randos à gogos et aussi une vue imprenable sur les glaciers de la Tasman Valley.

Le Lake Tekapo est assez incroyable aussi dans son genre à cause de sa taille et de son emplacement entre les montagnes. Ce qui amène un tas de réflexions dans l'eau propice pour des photos de ouf.

Glenorchy, un des coins ayant abrité le tournage du Seigneur des Anneaux. Je ne suis pas spécialement fan de la chose (bouquin ou film d'ailleurs) mais les paysages valent clairement le détour. D'ailleurs le jour où nous sommes allés là-bas, une boîte de vêtements y faisait un photo shoot pour sa nouvelle collection.

Les Franz Joseph et Fox Glacier, qu'on aura malheureusement vu de loin à cause d'une rivière en crûe. Seul regret du voyage. Vous avez la possibilité pour une cinquantaine d'euros d'y marcher pendant 4 heures et de voir des fontaines gelées et autres trucs improbables !

L'Abel Tasman National Park, situé au Nord Est, est excellent puisqu'il permet de s'aventurer entre 3 et 5 jours entre marche et belles plages. Comme le climat du nord est plus ensoleillé, ca peut s'avérer très agréable. La journée qu'on y a passé l'était en tout cas.

Pour les français, patriotisme oblige, on se doit d'aller jeter un oeil à Akaroa, première ville découverte par un Français. De ce fait, toutes les rues sont écrites en français et quelques commerces surfent là-dessus. Et en plus, c'est très joli, ce qui n'enlève rien.

Par contre, je mets en garde certaines personnes sur la Nouvelle-Zélande, en tout cas sur l'île du Sud. Ce n'est pas le coin du clubber. Et oui, si on a eu le délice d'entendre plus d'une fois notre cher David Guetta et son essai philosophique plein de bon sens « Sexy Bitch » plus d'une fois à la radio et que la diarrhée musicale des Black Eyed Peas arrivent toujours à nos oreilles, la nuit est plutôt calme, pour ne pas dire carrément morte. Et ce même dans les grandes villes les vendredis-samedis.

Également à oublier les séances bronzage sur la plage parce que même si les plages au Nord de l'île comme celles aux abords d'Abel Tasman ou Rabbit Island sont très jolies, le climat n'est juste pas très adapté. Et votre surf peut rester en Australie parce que les vagues sont plutôt inexistantes.

Voilà, si vous avez bien compris, le pays est incroyable. Toujours suffisamment beau pour qu'on ne s'ennuie pas, et ce même au volant. Quelle différence entre les routes australiennes plutôt monotones et ces « scenic route » offrant de manière permanente des panoramas différents et soufflants. A ça, il faut ajouter une végétation luxuriante et impressionnante rappelant les forêts de Miyazaki et du fameux Seigneur de vous savez quoi. Enfin, les animaux marins ne sont pas en reste comme des pingouins, albatros, canards de toute sorte, otaries, phoques...

En tout cas, tout le voyage fut dépaysant, trippant et ressourçant pour je ne sais quelle raison. Le pays semble vraiment agréable à vivre et on s'y voit d'ailleurs y avoir une « vraie » vie plus facilement qu'en Australie, sûrement grâce à une atmosphère moins américanisée, une ambiance plus « saine », c'est assez inexplicable mais ça nous est venus rapidement à l'esprit. Et pour finir, le coût de la vie pour nous français y est moins cher puisque le dollar néo-zélandais vaut la moitié d'un euro ! Facile pour les conversions et économique pour les achats. Le moindre resto et même le roi des plans de la lose Burger King demeure 2 fois moins cher que notre beau pays. Ce qui me fait penser que j'ai oublié de parler de la cuisine, fine et délicieuse. Je me rappelle encore du délice nommé « Wellington Steak » que j'ai pu manger à Queenstown. Elle semble là encore tellement plus varié que de l'autre côté de la mer Tasmane où tout se résume au fish'n'chips et à la culture du barbecue.

C'est dans l'avion du retour que j'écris tout ça avec nostalgie déjà. Et ce n'est pas mon douloureux siège d'avion Jetstar qui me fera dire le contraire.

Un voyage dans l'île du Nord sera peut-être dans nos plans, si l'argent le permet. Envoyez des sous à la fondation « Travellers devant travailler », 3 rue de l'Arrache, AUSTRALIE. L'organisme garantit que chaque centime sera bien dépensé.

Si l'Australie était notre première destination de voyage, il est certain que dans nos cœurs la Nouvelle-Zélande n'est pas la seconde...

En attendant, on vous donne des nouvelles comme d'hab', quand on peut, de la Grande Barrière de Corail et de Cairns. Prochaine destination sur notre route ! En route, je vous expliquerais sûrement les histoires du trIp Sydney/ Brisbane grâce à ce Mitsubishi Starwagon riche en surprises...


Je sais que tous ces mots manquent de photos mais il reste vous savez quoi pour en avoir... ; )

vendredi 2 avril 2010

Bungy Jump : Yes, we did it !

Pour l'anniversaire de Vanessa, fallait bien faire quelque chose de spécial. Non c'est vrai, être en Nouvelle Zélande n'était pas suffisant, autant rajouter un peu de piment, n'est-ce pas ? Le timing était propice, on arrivait à Queenstown, ville du sport extrême un jour après la date fatidique. Comme elle est adepte de sensations fortes, ça tombe bien. On a l'embarras du choix : rafting, saut en parachute, deltaplane, virées en hélico au-dessus des montagnes saut à l'élastique... Il y a même des packs proposant d'enchaîner tout ça !

Au final, on a choisi le Ledge Bungy Jump, un saut qui propose une vue à 400 mètres au-dessus de la très jolie ville de montagne de Queenstown donc. Il faut savoir qu'à l'origine, le saut à l'élastique a été inventé en Nouvelle-Zélande et qu'il en existe plusieurs sortes que vous pouvez faire là-bas :

-le saut original à 43 mètres au départ d'un pont à la Indiana Jones suspendu au-dessus d'une rivière.
-le saut de 134 mètres.
-le saut qu'on a fait au-dessus de Queenstown, qui est le plus haut ponton du monde.

Pour plus d'infos, c'est par-là :

http://www.bungy.co.nz/

J'assume totalement, ce genre de trucs me fait flipper. Je suis pas forcément sujet au vertige et j'aime bien les attractions à sensations fortes mais là, c'est un peu too much. L'envie de sauter dans le vide suspendu à un élastique pour ressentir la vie me quitter, j'avoue que je n'étais pas impatient. Ca me rappelle également ces fois où quand j'étais petit, je regardais Fort Boyard où je me disais que le mec qui devait sauter à l'élastique pour aller choper la clé, il n'avait pas de bol ! Enfin bref, après plusieurs heures de stress à se dire "je vais avoir une crise cardiaque/mon caleçon ne va pas survivre/l'élastique ne tiendra pas", l'instant T est arrivé !

Vanessa a sauté avant, parce qu'elle le voulait et parce que ça m'arrangeait; Faut dire qu'une fois arrivé sur les lieux, j'ai trouvé le vide moins impressionnant. Je m'attendais à sauter d'une distance équivalente à 50 mètres au-dessus de la Tour Eiffel, ce qui paraît complètement dingue quand on se l'imagine mais pas tant que ça bizarrement quand on l'a devant les yeux. La demoiselle qui m'accompagne n'a pas pensé la même chose, puisqu'à la vue du vide, elle a commencé à stresser. Elle qui paraissait si détendu, niarf niarf niarf !

Verdict après saut : « je me suis sentie mourir, le saut est vraiment horrible ! »

Merci, ça fait plaisir de te faire un cadeau ! ^^

En réalité, j'avais l'impression que « le pire » était derrière moi et que j'avais déjà assez flippé en amont, il ne restait plus qu'à sauter en fin de compte. Même sur les derniers instants, j'avais du mal à réaliser ce que j'allais faire. Au final, après m'être fait vanner par le gars du ponton, j'ai sauté de manière « assise » à attendre que les sensations viennent ! Et que dire...

Peu de mots pour décrire ce qu'on ressent: ça va hyper vite, on se sent un peu partir, la retenue par l'élastique n'est pas si brutal que ça... Même si j'ai failli perdre un élément de ma virilité à cause du harnais, je suis sorti indemne ! Le temps qu'on nous remonte l'adrénaline monte et on se dit : wow, c'est quoi ce truc de malade, je suis attaché à un bout de ficelle !

Bien sûr une fois en haut, on se refait vanner par le staff et c'est le moyen de voir que Gad Elmaleh perce même en Nouvelle-Zélande parce qu'on arrêtait pas de me demander « Where is Brian ? ». Encore halluciné par le saut tout en se disant « ah bah merde, je l'ai fait ! », on est partis faire de la Luge en mode Mario Kart. 5 tours bien cools où on a triché, juste un peu, histoire d'avoir nos gueules façon Mario et Luigi. Le hasard a bien fait les choses puisque nous n'avions même pas remarqué que nous étions en rouge et vert ! Un concept bien cool en tout cas.
Pour finir, je conseille le saut à l'élastique pour ceux qui hésitent comme moi. Au pire, vous ne le faites plus jamais de votre vie après ! On essaiera de poster les vidéos sur Youtube un jour mais la qualité des connexions et le manque de temps pour ce genre de trucs repousse l'échéance. ; )

Prochain résumé : le best-of de la Nouvelle Zélande et ensuite ce sera le tour d'une autre journée qui nous aura bien marqué...

mardi 30 mars 2010

A good possum is a dead possum

Parmi la pléthore d'animaux étranges vus en NZ, il y a le fameux possum. Déjà vu en Australie mais d'une taille plus imposante et d'un pelage noir là-bas, comme s'il avait été croisé avec un diable de Tasmanie. Il faut savoir que le possum est un marsupial. Ca n'étonnera pas ce cher Ben, spécialisé dans les super hiboux mais aussi dans les lémuriens et animaux bizarres aux pelages courts.

Bref, ce petit animal au regard plutôt machiavélique mais mignon en fin de compte est victime d'une véritable chasse en Nouvelle-Zélande. Il a été importé à la base comme les moutons, pour lancer un business autour de sa fourrure. Sauf que l'affaire n'a pas pris et que tout le monde s'en foutait. Mais le petit possum s'est bien plu lui dans le pays et il prolifère vite ! Résultat des courses, les possums mange 7 millions de tonnes de la végétation néo-zélandaise ! Et se nourrissent d'oiseaux du coin. Tout ça énerve énormément le gouvernement qui encourage tout le monde, et en premier les touristes, à acheter du possum sous toutes ses formes. On trouve donc des gants, écharpes, bonnets, pulls, peaux de bêtes, châles, tartes à base de cette pauvre bête ! Et le pays ne se cache pas de cette chasse puisque sur chaque article acheté, il est expliqué que le possum est une chienlit dont il faut se débarrasser et on vous remercie d'avoir contribué à son extermination !

Comme quoi, la protection des animaux passe parfois par la destruction d'autres...

lundi 29 mars 2010

Rent A Car and Go Far

Notre deuxième jour est voué à la visite de Christchurch mais surtout à la recherche d'une voiture à louer. 3 semaines ça en fait du temps mais les 3000 petits kilomètres de l'île du sud ne vont pas se parcourir tout seul. C'est pourquoi nous allons faire le tour des sociétés de location du centre pour se trouver une petite voiture pouvant subir notre poids, les 3-4 bagages qui vont avec et enfin celui d'un matelas pour pouvoir économiser en frais de camping. Deux solutions s'offrent à nous : soit on loue une petite voiture et on achète une petite tente pour y dormir. Soit on a une plus grande voiture type break qui nous permet de rabattre les sièges et d'y caler un matelas.

Cette solution est la meilleure puisque monter/démonter la tente tous les matins ça va bien 5 minutes et surtout parce que dormir au sec quand le climat n'est pas toujours au top, c'est l'essentiel.
Après une 1 h à demander des devis pour une voiture dispo le lendemain, il s'avère qu'en gros louer une Toyota Corolla nous coûte 30 dollars NZ, ce qui équivaut à 15 €/jour. Pas énorme mais pas forcément des plus pratiques. Autre alternative, passer par l'office du tourisme de la ville qui sert d'agence de voyage et qui peut vous avoir des tarifs dans tous les commerces de la ville dès qu'il s'agit d'excursion ou de location. Il pouvait en 2 secondes nous dégoter un campervan pour 50 $, voilà pourquoi nous sommes revenus vers eux pour avoir une voiture d'une autre taille. Après plusieurs hésitations, les choses sont faites.

Nous aurons une Nissan Wingroad de 2006 dès le lendemain avec kilométrage illimité et surtout un mini attirail de camping constitué d'un matelas, d'une glacière, d'un réchaud, d'une bonbonne de 3 litres pour l'eau, des couverts et assiettes. Solution la plus pratique et la plus économe pour 36 $ néo-zélandais par jour. En plus, l'un des gars qui s'occupe de la boîte est le sosie d'André Agassi, la classe non ? Désolé Alex, je n'ai pas pu le prendre en photo. Ce qui me rappelle que je prendrais du temps cette semaine pour publier tout ceux que j'ai pu croisé sur la route.


Après rapide check-up et prise en main pour la première fois d'une boîte auto, lancement dans les rues de Christchurch pour atteindre la ville d'Akaroa, première ville découverte en NZ. Sur la route, des paysages absolument magnifiques avec des routes vallonnées nous permettant d'admirer les montagnes et lacs à perte de vue, habités parfois par des moutons et des vaches. Ce qui m'oblige à vous rappeler cette statistique, il y a 15 fois plus de moutons en Nouvelle-Zélande que d'habitants. Faites les calculs, ça monte le chiffre à plus 40 millions.

En parlant d'animaux, le prochain billet racontera une petite anecdote à propos d'autres bêtes du coin.

The New Zealand Story Part 1 !

Bonjour tout le monde !

La dernière fois que j'ai écris ici, c'était pour vous souhaiter la bonne année. Donc je dois admettre que ça fait un certain temps. En 2 mois et demis, nous avons quittés Sydney, sommes allés à Perth pour 8 jours, pour ensuite retrouver Sydney afin de repartir avec 2 acolytes vers Brisbane en remontant la East Coast !

Mais ce n'est pas de ça que je vais vous parler pour le moment, mais de notre voyage en Nouvelle-Zélande ! Et oui, ce n'était pas prévu à la base. Enfin, c'était au programme puisque tous ceux qui y sont passés nous ont conseillés d'y aller. A l'arrivée sur Brisbane, nous pensions travailler mais comme nous restions pour une période réduite de 3 semaines, trouver un job en ville était du domaine de l'impossible. Et oui, cher voyageur, si tu veux un boulot sur Brisbane, il te faut être présent pour un an ! A la base, l'autre solution était de partir faire du fruitpicking dans les fermes. Mais, un autre mais, la wet season (saison des pluies en gros) australienne fut particulièrement destructrice cette année. Inondations et flotte à n'en plus finir pour nombre d'exploitations, ce qui a repoussé l'ouverture des récoltes de certains fruits. Manque de bol, les fermes aux alentours de Brisbane étaient toutes inondées ou « reportées ». La dernière éventualité était de partir au-dessus de Cairns pour faire le tour et demander aux bons fermiers si ils ont de la place pour 4 français en quête de sous. Seulement, Cairns/Brisbane ça représente 1200 kms donc s'aventurer à rouler avec l'épée de Dhamoclès du non-travail à l'arrivée, le tout sous la pluie, très peu pour nous !

Donc tout s'est chamboulé, chacun y est allé de son plan le plus intéressant par rapport à la conjoncture. Et un rapide coup d'oeil aux billets d'avion nous a motivé à partir en direction de la Nouvelle-Zélande pour 3 semaines.

Départ de Brisbane pour Christchurch donc, non sans péripéties. Première étape, s'enregistrer pour le vol. D'habitude, nous imprimons les tickets. Là, non. A chaque fois, on nous demande soit notre passeport, soit le numéro du vol.Et au final, ces papiers qui nous coûtent 50 cents la feuille ne servent à rien. Et ben, cette fois il les fallait ces tickets ! Pourquoi ? Parce que Brisbane/Christchurch est un vol international et non domestique. On a tendance à oublier en tant que voyageur de l'arrache que les 2 pays sont différents et que ce n'est pas parce qu'ils sont situés géographiquement l'un à côté de l'autre qu'on y part les mains dans les poches.
Cette impression des tickets prouve à l'immigration que vous ne venez pas pour coloniser leur beau pays mais que vous possédez un billet retour, qui sous-entend donc que vous repartez un jour.

Frayeur de courte durée, la dame de l'embarquement nous a fait flipper histoire de marquer le coup, elle peut nous imprimer le billet. Tout ne s'arrête pas là, sinon ce ne serait pas drôle. Au moment de l'embarquement dans l'avion, on passe comme tout le monde en tendant notre billet et notre passeport. Et la seconde précédent notre entrée dans l'avion, un mec nous arrête. Ce jeune premier nous dit que nous avons trop de sacs pour un vol de ce type et que nous devons « muter » nos 2 sacs par personne en un seul. Vu l'amabilité du personnage, j'avais bien envie de lui dire qu'il me fallait juste le temps de sortir ma baguette magique mais je ne pense pas que l'humour fasse partie du cahier des charges du personnel Jet Star pour le coup.

En deux minutes, nous faisons une réorganisation à l'arrache qui ne change rien au problème et le comique de dernière minute revient à la charge en nous disant que l'avion est complet et que si tous les passagers étaient chargés comme nous, ce ne serait pas possible. Blague de fort bon aloi quand on voit passer des gens avec un bagage à roulette à chaque main. S'ensuit une petite minute d'énervement contenue à lui dire que si problème avec nos bagages il y avait, il fallait le dire avant d'embarquer, à l'enregistrement, quand on pouvait encore mettre notre surplus dans notre voiture et non pas à la porte de l'avion 10 minutes avant le décollage.

Notre futur stewart réfléchissa et nous expliqua que si il appliquait la politique, un de nos bagages devrait partir en soute d'un avion le lendemain mais que «pour cette fois, c'était bon.»

2 heures de vol en plein après-midi qui défilent vite et nous font arriver de nuit, décalage horaire de 2 heures en plus par rapport à l'Australie oblige. Première rencontre avec un local, un chauffeur de bus assez étrange mais hyper sympa nous expliquant la route tout en faisant des gestes comme s'il nous faisait un rap à la grande époque de Benny B. Ensuite, arrivée au Bus Xchange de Christchurch, grande plate-forme où transite tous les bus et où on rencontre un agent de sécu' bien drôle nous vantant les mérites de la baguette française et du pâté ! Ne nous parles pas de ça malheureux, we miss french food ! ^^

Bref, c'est déjà bien assez long tout ça pour décrire notre premier jour. La fin de la journée s'est ponctuée par la découverte du backpacker remplis de français et du quartier de New Brighton. L'occasion de rencontrer la couette la plus douce du monde entier et de s'endormir rapidement pour une nuit de sommeil avant la suite... Que je vous raconterais très vite dans un prochain billet.